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Le jeune marché du Metaverse et des NFT, dont le développement a été accéléré par le rebranding de Facebook en Meta, vient avec son lot de difficultés selon Clément Foucher. Ce n’est pas un Metaverse, mais bien plusieurs univers digitaux et isolés qui existent. Le jeune entrepreneur met en avant deux raisons principales à cette absence de liens entre les métaverse: le manque de standard dans la 3D et des incompatibilités entre les différentes blockchains. En conséquence, on observe le développement de nouvelles technologies crosschain dont l’existence sert à la création de ces ponts entre les univers.

"On peut considérer que le métaverse est un buzzword parce que tout le monde en parle, mais derrière ce mot il y a de vrais changements."

- Clément Foucher, co-fondateur de la start-up metav.rs

De même, le récent crash des crypto-monnaies ne semble pas inquiéter le co-fondateur de metav.rs. Il rappelle les chiffres de Morgan Stanley selon lesquelles le marché du Metaverse atteindra 8 milliards de dollars d’ici 2030 et celui des NFT 56 milliards rien que pour les marques de luxe. Pour le cofondateur de metav.rs, c'est l’occasion de se préparer à cette révolution numérique : “On est retombé en bas de la hype curve suite au crash crypto mais ça va laisser le temps de construire de vrais cas d’usage.”

Clément Foucher donne plusieurs pistes à cette préparation: bien comprendre que la cible principale est la Génération Z, utiliser les codes du Web 3, inscrire la démarche NFT dans une stratégie globale… Une véritable formule mathématique dont le principale facteur est la désirabilité de la marque, construite sur sa “sexyness” mais aussi sa potentiel collaboration avec des marques qui intéressent la Gén. Z.

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