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Travail hybride : le télétravail, plus demandé que jamais

Depuis la crise du COVID-19, le travail hybride, qui combine présence au bureau et télétravail, est devenu un incontournable pour de nombreux salariés : au premier semestre 2024, plus d'un salarié du secteur privé sur cinq pratiquait le télétravail de manière régulière, avec une moyenne de deux jours par semaine en distanciel, selon l’INSEE. 

Un engouement logique, tant les bénéfices pour les collaborateurs sont nombreux :

• Meilleur équilibre vie pro/perso : moins de temps perdu dans les trajets et plus de flexibilité pour organiser sa journée ;
• Des économies au quotidien : réduction des frais de transport, de repas à l'extérieur et parfois même des frais de garde (une journée en présentiel coûte en moyenne 16 € de plus qu’une journée en télétravail, selon Owl Labs) ;
• Réduction du stress : moins de pression liée aux déplacements et à la présence constante en open space.

Ce qui explique pourquoi le travail hybride est devenu un véritable argument pour attirer des talents : plus de 41 % des travailleurs n'accepteraient même pas une offre d'emploi si elle n'était pas assortie d'horaires de travail flexibles, selon Owl Labs. La généralisation du télétravail pendant la crise sanitaire en a fait une norme pour de nombreux salariés, au point qu'ils le considèrent désormais comme une nécessité. Tenter de revenir en arrière peut s’avérer encore plus risqué : en octobre dernier, plus de 700 salariés d’Ubisoft se sont mis en grève pour protester contre l’obligation de revenir au bureau plusieurs jours par semaine.  

Et contrairement aux idées reçues, le télétravail ne nuit pas à la productivité. Au contraire ! Une étude de l’INSEE estime qu’une augmentation significative du travail à distance pourrait même améliorer la productivité des travailleurs de 10 % sur le long terme. Ces derniers gagneraient en efficacité grâce à un environnement de travail plus calme et à une diminution des interruptions fréquentes en open space.

Pas étonnant que 80 % des employés considèrent le travail hybride comme un véritable avantage professionnel, selon Global Workplace Analytics.

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Semaine de 4 jours : conditions allégées, productivité préservée

Véritable révolution silencieuse du monde professionnel, la semaine de 4 jours redéfinit les contours du travail moderne. Encore relativement rare – seulement 5 % des entreprises françaises l'ont adoptée selon une enquête du cabinet ADP – cette configuration offre pourtant un avantage concurrentiel dans la course aux talents.

L'appétence des travailleurs pour ce format est incontestable : près de 77 % des actifs français se déclarent prêts à concentrer leur temps de travail hebdomadaire sur quatre jours au lieu de cinq, d'après le Baromètre de l'Économie réalisé par Odoxa. Cette formule a le mérite de présenter de nombreux bénéfices :

• Productivité accrue : la compression du temps de travail encourage les équipes à  optimiser leur organisation et à se concentrer sur l'essentiel, ce qui permet d’éliminer les réunions superflues et les tâches chronophages ; 

• Réduction de l'absentéisme : le jour libre supplémentaire permet aux collaborateurs de programmer leurs rendez-vous personnels sans empiéter sur leur temps professionnel ; 
• Économies significatives sur les coûts de fonctionnement, notamment lorsque l'entreprise peut fermer complètement ses locaux un jour par semaine.

Le succès de ce modèle repose sur un constat simple : loin de sacrifier l'efficacité, il favorise une meilleure qualité de vie qui se traduit directement en performance.

Le cas Elmy : un exemple concret de cette nouvelle méthode de travail

Elmy, une société lyonnaise spécialisée dans la fourniture d'électricité renouvelable, a expérimenté la semaine de 4 jours durant six mois à compter de septembre 2022 pour l'ensemble de ses 100 employés. Guidée par l'expertise de 4jours.work, collectif dédié à l'accompagnement vers ce modèle de travail, l'entreprise a instauré un jour de repos hebdomadaire fixe (mercredi ou vendredi) pour ses collaborateurs, tout en réduisant le temps de travail de ses cadres de 39h à 35h.

Après six mois d’expérimentation, Elmy observe de très bons résultats : une amélioration de l'harmonie entre vie professionnelle et personnelle de ses salariés, ainsi qu'une hausse de leur engagement. Mieux encore : l'entreprise enregistre une augmentation spectaculaire de 250 % du volume de candidatures reçues ! 

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Freelances : l'essor d'un modèle gagnant-gagnant

1,2 million. C’est le nombre de travailleurs freelances en France en 2024, selon une étude de Malt. Si ce mode de travail reste encore minoritaire, il est en progression (+20 % par rapport à 2021). Logique : ce statut répond parfaitement aux aspirations contemporaines de nombreux professionnels :

• Liberté d'organisation : chaque indépendant gère son emploi du temps selon ses priorités ;
• Diversité des missions : la possibilité de travailler sur des projets variés dans différents secteurs ;
• Autonomie décisionnelle : liberté de choisir ses clients et de définir ses conditions de collaboration.

Les entreprises accèdent quant à elles à des compétences spécialisées sans engagement à long terme, et adaptent leurs ressources en fonction des projets. Plus de 78 % des PDG affirment même que leurs meilleurs freelances apportent plus de valeur que leurs employés diplômés, selon une étude d'UpWork.

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