4 tendances créatives à retenir du Cannes Lions 2018

Les marketeurs le savent, le mois de juin se termine par le Festival International de la Créativité – Cannes Lions. Ou presque ; cette année les absents ont pu plonger dans un bain de tendances créatives lors de l’ouverture du HUBDAY Future of Digital Advertising. Frédéric-Gérard Leveque, Directeur transformation digitale, a présenté plusieurs tendances issues du travail de screening des experts du HUB Institute.
- Les Cannes Lions sont-ils vraiment morts ? « Critiqués pour avoir laissé trop de place aux ghosts, perdant le soutien de Publicis, tous les signaux semblaient l’indiquer jusqu’ici. Pourtant l’organisation a su réagir pour remettre l’accent sur l’efficacité réelle et les résultats. Le concret est de retour aux Cannes Lions. »
- Hackvertising : grande tendance de ces Cannes Lions 2018, elle peut être traduite par le phénomène de « publicité d’interception, ou la capacité de réaliser des campagnes en détournant le fonctionnement premier du système qui les inspire, y compris la loi. » Cette année, Burger King en est le principal ambassadeur.
- Goodvertising : « 73% des consommateurs français pensent que les entreprises ont plus de pouvoir que les politiques et attendent d’elles qu’elles s’en servent à bon escient. » Avec le goodvertising, les marques tendant à appuyer des issues positives aux débats de société comme Edeka, supermarché allemand, qui a retiré tous ses produits étrangers des rayons pour démontrer la pauvreté du pays lorsqu’il se referme sur lui-même.
- Dissonance cognitive : « ou l’art de prendre à contre-pied les croyances des consommateurs et d’en jouer positivement à travers la publicité. » Ici la compréhension du client et la détermination d’insights est impérative. Puisque le consommateur est persuadé que la mode ne repose que sur des canons de beauté, Diesel a développé une campagne basée sur des personnes aux traits physiques particuliers.
- Data marketing : « le concept est connu de tous, il s’agit d’exploiter la data pour transmettre le bon message, au bon moment, dans le bon contexte. Mais que se passerait-il si vous assumiez publiquement l’aspect data driven de votre campagne ? »