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Alex Bonaldo entame son intervention par l’énumération de divers acronymes afin de mettre en exergue leur dénominateur commun, à savoir la durabilité. Aujourd’hui, celle-ci est la plus grande transformation du secteur financier et se joue à différents niveaux (entreprises, investisseurs, prêteurs…).

Telle que pratiquée aujourd’hui, la finance responsable repose essentiellement sur l’analyse ESG. Pour autant, il est constaté que cette analyse a atteint certaines limites. 

Le contexte réglementaire depuis quelques années maintenant est passé de la soft law à la hard law

- Alex Bonaldo, VP Sales (Impak)

Dans un premier temps, il a été laissé libre aux entreprises, investisseurs de s’auto-réguler sur des informations extra-financières. Aujourd’hui, les investisseurs et les prêteurs recherchent de nouvelles choses, au-delà des informations ESG. Ils recherchent plutôt comment les entreprises dans lesquelles ils peuvent investir, créent des impacts positifs. Afin de définir et mesurer cet impact positif, il faut suivre certaines règles et critères.

Énormément d’acteurs investissent dans l’impact positif et chacun mesure, parle de ces impacts de façon différente. En 2015 s’est alors créé un consortium, l’Impact Management Platform (IMP), qui a pour but de réunir plus de 2000 acteurs du secteur afin de définir quel serait le langage commun pour mesurer l’impact positif. L’IMP est un framework 100% transparent et évolutif et de fait est ce qui existe de plus rigoureux en mesure d’impact. 

Finalement, qu’est-ce que l’ESG 2.0 ? Le contexte réglementaire commence à demander des mesures d’impact avec comme pierre angulaire la notion de double matérialité, elle-même centrale de la mesure d’impact.

La double matérialité ce n’est plus seulement discloser des informations relatives aux éléments extra-financiers qui peuvent influencer la performance financière mais également quelles sont les impacts de l’entreprise elle-même sur son environnement global

- Alex Bonaldo, VP Sales (Impak)

Pour que cette mesure d’impact soit rigoureuse et compréhensible, différents éléments sont à prendre en compte : les nombreux critères à regarder, l’aligner sur ce qui est fait de mieux sur le marché. Également, pour aller chercher de la donnée de qualité, il ne faut pas uniquement se référer à des modèles basés 100% sur l’IA mais allier expertise humaine et technologique. 

En résumé, l’ESG a un focus essentiellement sur la réduction d’impact négatif avec une matérialité financière simple. Il faut une vision à 360° avec un focus essentiellement sur les parties prenantes.

Aujourd'hui, les CFO sont pour l’intervenant un réel catalyseur de la transition écologique et sociale et leur métier a déjà changé. Ils ont une vision transverse et stratégique d’une entreprise, ce qui leur permet d’avoir ce rôle.

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