ANS: data & e-santé, quoi de neuf docteur ?
C’est sur les bases d’une nouvelle feuille de route que l’Agence du numérique en santé a été réimaginé en 2020 en s’articulant autour de 4 rôles clés :
- Régulateur : améliorer les performances du numérique, simplifier les textes législatifs/techniques, poser un cadre.
- Opérateur : mise en place de services comme santé.fr, développement de messageries sécurisées permettant d’échanger entre personnels de santé.
- Promoteur et “valorisateur” : stimuler, accompagner, et évaluer pour porter toutes les initiatives de e-santé.
Alors, quels sont les grands défis à relever en rapport avec la data ? Selon David Petauton, “il s’agit surtout “d’en prendre soin, de la protéger et de la sécuriser (…) la data doit être apprenante pour faire de la santé en tant que telle [...] La donnée de santé à pour objectif unique de mieux soigner voir même de mieux anticiper.”
“Plusieurs projets autour de la data santé ont déjà émergé comme le rapport Villani qui a permis de créer le Health Data Hub et l’année dernière Emmanuel Macron a lancé le Paris Santé Campus. Un lieu d’éducation qui réunira quelques opérateurs comme l’INSERM, Paris Sciences Lettres… pour se doter d’une intelligence autour de la santé numérique en France.” soulève le directeur de la communication de l’Agence du numérique en santé.
De plus, en France, un projet inédit va permettre l’accès à la donnée médicale de citoyens étrangers via le portail NCPeH. Cette interopérabilité est nécessaire pour imaginer un avenir e-santé à échelle plus importante.
Pour conclure, David Petauton admet : “aujourd’hui la donnée de santé est un peu un paradoxe. On doit à la fois la protéger, la sécuriser mais en même temps, nous devons la rendre disponible” un défi qui pour le directeur de la communication est important à relever pour assurer l’avenir de la data en santé.