SAAS & TECH

Les 10 meilleures actus numériques de la semaine du 2 au 6 juillet

5/7/2018
9 min
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Les 10 meilleures actus numériques de la semaine du 2 au 6 juillet

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L’IA est-elle le nouveau Big Brother ?

IA-ALGORITHME-RECONAISSANCE-FACIAL-DANGER

Les algorithmes de reconnaissance faciale se multiplient. Que ce soit dans nos smartphones, comme l’iPhone X, ou bien aux mains des forces de l’ordre, comme en Chine, cette technologie se développe de manière exponentielle, notamment grâce aux réseaux sociaux. Pourtant, certains voient dans ce type de système des défis éthiques majeurs. C’est le cas de Thomas Solignac, co-fondateur de l’entreprise Golem.ai et spécialiste de l’intelligence artificielle, qui identifie trois problèmes relatifs à ces algorithmes : les moyens nécessaires à leur déploiement (notre visage est-il une data comme les autres ?), le pouvoir qu’ils octroieraient à leurs possesseurs (possibilité de reconnaître n’importe quel individu et d’accéder instantanément à ses antécédents) et enfin la possible reconduction des biais cognitifs de leurs créateurs sur les algorithmes eux-même (pouvant mener à des discriminations).

Lire l’article : Siècle Digital

Les aigles ne volent pas avec les pigeons
(mais les drones oui !)

La Chine fait un nouveau pas sur la route de la surveillance de masse. L’armée chinoise vient en effet de révéler la création d’un drone en forme de pigeon.Si l’invention peut faire sourire, ce nouvel engin embarque tout de même une caméra HD, une antenne GPS et un système de navigation et de transfert de données par satellite. Elle est de surcroît invisible pour les radars et inaudible pour l’humain quand elle évolue au sol. La machine, baptisée Dove, est tellement ressemblante que même les vrais pigeons s’y trompent et la rejoignent en vol, la rendant ainsi encore plus difficilement détectable.

S’il n’en est encore qu’à l’état de prototype, ce drone devrait pourtant être déployé prochainement dans la région de Xinjiang, zone frontalière avec la Russie, l’Inde et l’Afghanistan, où les 10 millions d’habitants musulmans sont soumis à une forte surveillance policière.

Lire l’article : Libération

Station F souffle sa première bougie

StationF-premier-anniversaire-bilan

Figure de proue de la French Tech, l’incubateur
Station F vient de fêter son premier anniversaire ! Pour l’occasion, la structure dévoile le bilan de cette année d’existence. Avec plus de 1035 startups et plus de 5000 résidents, Station F a réussi à créer un véritable écosystème dédié à l’innovation et aux entreprises. Et c’est d’ailleurs ce qui attire le plus les nouvelles pousses à s’installer dans les locaux du treizième arrondissement de Paris : 58% des startups françaises ayant été incubées déclarent avoir choisi cette implantation pour être à proximité de milliers d’entrepreneurs (48% pour les startups internationales). Cofondateur d’Alan, une startup spécialisée dans l’assurance pour les entreprises et indépendants, Charles Gorintin explique que « Nous assurons les entreprises, et ici on a pu leur parler directement, tester des utilisateurs, comprendre ce qui freinait certains pour améliorer le produit… ». Un écosystème qui se veut aussi divers qu’inclusif : l’incubateur s’est doté du programme « Fighters », permettant aux entrepreneurs venant de milieux moins privilégiés d’accéder gratuitement à Station F.

Voir le bilan : Slideshare

IA : retour sur les bancs de l’école

Alors que beaucoup redoutent que l’intelligence artificielle ne se retrouve aux mains d’une petite élite, Microsoft a décidé d’agir. Le géant américain de la tech vient d’ouvrir à Issy-les-Moulineaux l’École IA Microsoft. Elle a pour particularité de n’accueillir que des élèves ayant entre 19 et 39 ans et faisant partie d’un public éloigné de l’emploi (chômeur, en décrochage scolaire…). L’école, qui vient d’ouvrir une succursale à Castelnau-le-Lez, forme ses étudiants aux nouveaux défis que rencontrent les entreprises en matière d’IA, avec un rythme alliant 7 mois de cours intensifs et 12 mois d’alternance. Une manière de les rendre entièrement opérationnels en sortie de cursus.

« Pour nous, l’École IA répond à un objectif clair : permettre à un public éloigné de l’emploi, et plus particulièrement aux femmes, qui sont sous-représentées dans le secteur du numérique en général, de saisir ces nouvelles opportunités » explique Corinne Caillaud, directrice des affaires publiques de Microsoft.

Lire l’article : Le JDD

Alibaba et le groupe Bolloré :
un partenariat qui roule

Après les alliances nouées par Monoprix et Amazon et le rapprochement de Tencent et Carrefour, c’est au tour du groupe Bolloré de s’allier avec un géant du numérique. Le groupe français vient d’annoncer son partenariat avec Alibaba. Dans un premier temps, l’entreprise chinoise devrait fournir à Bolloré des services de cloud, de big data et d’intelligence artificielle, mais également des solutions de contenus. De son côté, le groupe français devrait apporter son expertise en termes de véhicules électriques et d’autopartage, domaine dans lequel Bolloré a massivement investi malgré le revers récent d’Autolib. Alibaba devrait également étudier la possibilité d’utiliser les nouvelles batteries au lithium que produit l’entreprise française. Un partenariat bénéfique pour les deux groupes : avec les infrastructures chinoises, le groupe Bolloré va pouvoir accélérer sa transformation digitale et Alibaba pourra compter sur le savoir-faire français pour développer de nouvelles solutions permettant l’avènement de la voiture autonome.

Voir l’article : Challenges

Le digital, le nouveau casseur de coffre-fort ?

Le secteur bancaire tel qu’on le connait est-il en train de mourir ? Concurrencées par les néo banques et autres fintech, les banques traditionnelles tentent tant bien que mal de se digitaliser pour reconquérir le cœur de leurs clients. Pourtant, nombreuses sont celles qui oublient l’humain au centre de leurs nouveaux dispositifs. Pour Backbase, fintech spécialisée dans l’accélération de la transformation digitale des banques, « Aujourd’hui, quand les consommateurs évaluent une institution financière, ils ne comparent plus différentes banques, ils comparent des expériences ». Dans son livre blanc, l’entreprise identifie 4 grands piliers  nécessaires à l’émergence d’une banque parfaitement intégrée au monde digital : l’omnicanalité (créer un dispositif unique pour toute l'infrastructure qui permettra d’être en contact permanent avec le client), la modulabilité (transformer la banque en une structure agile capable de répondre rapidement aux besoins du marché), l’ouverture (partager sa data et ne pas hésiter à ouvrir ses API) et l’intelligence artificielle (utilisée pour faciliter la vie du consommateur en lui proposant les produits adaptés au bon moment)

Télécharger le livre blanc

Amazon, le nouvel incubateur ?

Confronté à une trop forte hausse des commandes, Amazon tente de déployer de nouveaux programmes de livraison. Le dernier en date : le Delivery Service Partner (DSP). Celui-ci prévoit d’aider les entrepreneurs désireux de se lancer dans les services de livraison en leur fournissant des employés(entre 40 et 100), des véhicules aux couleurs de la marque (entre 40 et 100) et en leur faisant profiter des outils de logistique de l’entreprise. Amazon garantit également que les coûts de démarrage de ces entreprises resteront relativement bas (10 000 $) et que les vétérans américains verront ces frais remboursés. Pour ceux qui s’inquièteraient d’une possible perte d’emploi pour les livreurs traditionnels, Dave Clark, VP des opérations mondiales d’Amazon, indique qu’ « il y a tellement de croissance dans le secteur de la livraison de colis qu’il y en a plus qu’assez pour tout le monde ». Le but est pour Amazon d’éviter les problèmes de livraison comme avaient connu les clients lors de la période de Noël 2013, où de nombreux colis n’avaient pas pu être livrés à temps faute de livreurs.

Lire l’article : Futurism

U-Report : quand les chatbots
aident la jeunesse à reprendre le pouvoir

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Très souvent utilisés comme supports de service après-vente, les chatbots pourraient bien devenir le nouveau bras armé de la CivTech. C’est en tout cas ce que l’on peut penser en voyant U-Report, un chabot lancé par l’UNICEF. Pour l’occasion, le comité international a détourné l’usage traditionnel du bot pour le transformer en un outil d’expression et de mobilisation pour les jeunes générations. Fort d’une communauté de 5 millions de membres, majoritairement présents en Afrique où les espaces d’expression pour la jeunesse sont limités, U-Report propose à ses membres de répondre à de courts sondages, sur des sujets parfois sensibles comme la lutte contre le SIDA, et ce directement depuis Messenger. Les résultats sont anonymes,  mais ils permettent de prendre le pouls de la jeunesse par rapport à l’actualité. « L’UNICEF a réussi à créer à la fois un outil extrêmement classique par sa forme, et extrêmement moderne par sa proximité » explique Alban Jarry, CDO d’Axa et ambassadeur de U-Report France.

Lire l’article : Blog du MBA DMB

Dark patterns :
bienvenue dans le côté obscur de la Tech

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Connaissez-vous les dark patterns, ces techniques utilisant des biais psychologiques dans le but de vous influencer ? Utilisés depuis les années 70 par les retailers, elles ont petit à petit été mise en pratiques par les réseaux sociaux et autres géants du net. Appliqués dès la conception du service, les dark patterns ont un but simple : capter votre attention et vous retenir sur leurs plateformes. « Cela peut être pour nous empêcher de quitter un service, en rendant cela particulièrement difficile ou en jouant sur notre culpabilité, ou bien au contraire pour nous inciter à devenir accro en jouant sur des biais cognitifs » explique Albert Moukheiber, docteur en neurosciences. Récemment, de nombreux anciens des GAFAM ont élevé la voix pour dénoncer ce type de pratiques. Ironiquement, s'il a été beaucoup décrié, le RGPD a permis de faire un premier pas vers la fin de ce type de pratiques, en prônant le principe de « privacy by design ».

Lire l’article : Le Figaro

Vous l’aimez ?
Dites-lui avec des fleurs (et Amazon)

Peut-on vraiment tout trouver sur Amazon ? Et bien maintenant oui ! La firme de Seattle vient de rendre disponible la livraison de fleurs sur son site grâce à un partenariat signé avec Monceau Fleurs, leader français du secteur. Mais pourquoi tant de retard alors que la livraison de bouquets était déjà disponible dans d’autres pays ? « Le marché des fleurs est un marché où il y n'a pas beaucoup de grands groupes structurés, capables de répondre à une demande partout en France » explique Bruno Blaser, président du directoire d’Emova Group. Du côté du groupe français, il a fallu restructurer le fonctionnement de l’entreprise en créant notamment une marketplace pour l’approvisionnement en fleurs. Si le groupe possède des boutiques dans l’Hexagone, il a également fallu restructurer l’atelier parisien pour lui permettre d’envoyer des compositions florales n’importe où en France.

Lire l’article : Business Insider

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