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Les néo-banques à l'assaut du secteur bancaire

26/7/2018
2 min
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Les néo-banques à l'assaut du secteur bancaire

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Chaque semaine, le HUB Institute et Statista vous proposent l'infographie de la semaine. Cette semaine : les néo-banques. Nouvelles arrivantes sur marché bancaire, ces dernières comptent bien concurrencer les banques traditionnelles et prennent le secteur d'assaut.
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Les banques sont mortes, vive les néo-banques ? S’il peut sembler précipité de dire ça, les néo-banques gagnent de plus en plus de terrain. En 2017, 1,3 million de comptes ont été créés dans ces institutions d’un nouveau genre (soit 36% des ouvertures comptes en 2017), portant le nombre de consommateurs utilisant ce type de solution à plus de 4 millions. Si ces institutions ne représentent au final que 5% du marché, elles peuvent compter sur une croissance exponentielle, qui s’explique notamment par la multiplication des acteurs avec l’arrivée de mastodonte tel qu’Orange (Orange Bank) ou Carrefour (C-zam).

Mais pourquoi donc ces nouveaux venus attirent-ils autant les consommateurs ? Sans surprises, le prix reste l’un des facteurs les plus importants. Si certaines banques proposent des comptes gratuits (sous certaines conditions), les néo banques restent généralement moins chers que les banques traditionnelles. Comptez, par exemple, 98 € d’écart entre Boursorama et Crédit Agricole pour les mêmes avantages. Loin de ne s’arrêter qu’à cela, les néo-banques jouent aussi la carte de la transparence et de l'expérience utilisateur simplifiée. Leurs promesses : plus de frais cachés et la possibilité d’interagir de manière simple et intuitive avec sa banque notamment grâce à son mobile.

Mais les banques traditionnelles ne doivent pas être enterrées trop vite ! Ainsi, si les ouvertures de comptes se sont accélérées du côté des néo banques, seul 4 ,5% des utilisateurs auraient définitivement clos leurs comptes dans les infrastructures traditionnelles. Et pour cause : les grands groupes historiques renvoient une image de stabilité, notamment grâce à leurs longévités.Les banques traditionnelles ne comptent pas se laisser dépasser pour autant. Elles sont de plus en plus à se former aux problématiques de la transformation digitale. Le but pour elles : reconquérir le cœur de leurs clients, notamment grâce à l’omnicanalité et à l’intelligence artificielle.

Vous souhaitez en savoir plus sur les nouveaux défis adressés au secteur bancaire ? Rejoignez-nous le 19 novembre pour le HUBTALK Banque & Assurance !

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