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Le vélo peut-il (vraiment) transformer nos villes ? L’exemple de Copenhague

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Le vélo peut-il (vraiment) transformer nos villes ? L’exemple de Copenhague

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Au Danemark, le vélo représente 26% des déplacements. Intérêts pratiques, écologiques ou financiers, le cyclisme urbain propose une nouvelle façon de vivre la ville. Dans la ville de Copenhague, le constat est frappant. Bienfaits économiques, écologiques et pratiques, le vélo est également bénéfique sur la santé, et réduit les accidents de la route. Focus sur ce que la capitale du cyclisme peut nous enseigner.

Le vélo dans le quotidien des Copenhaguois

  • Il y a 5 fois plus de vélos que de voitures à Copenhague
  • 29% des déplacements se font à vélo
  • 41% des trajets pour se rendre au travail ou à l’école se font à vélo
  • 25% des familles avec plusieurs enfants possèdent des vélos cargo
  • En moyenne, les Copenhaguois parcourent 3 km à vélo chaque jour
  • Copenhague dispose au total de 454 km de pistes cyclables

Les bienfaits économiques du vélo

  • Pour chaque kilomètre parcouru à vélo, la société gagne environ 26 centimes d’euros, alors qu’elle perd 86 centimes pour chaque kilomètre parcouru en voiture
  • 15,4% du chiffre d’affaires des supermarchés de la ville est réalisé grâce à des achats effectués à vélo
  • En comptabilisant toutes les personnes qui utilisent le vélo au lieu de la voiture, 215 millions d’euros sont économisés sur un an
  • La ville de Copenhague estime que le nombre de journées d'arrêt maladie est réduit de 1 million en raison de sa politique vélo incitative

Répartition de l’espace et souci écologique

  • En 2016, le nombre de vélos entrant dans le centre-ville de Copenhague a dépassé le nombre de voitures (265,700 vélos contre 252,600 voitures)

La société de vélo Copenhagenize a analysé les déplacements sur une partie du boulevard Hans Christian Anderson à Copenhague pour montrer la répartition inégale de l’espace:

  • Dans cette partie de la ville, les vélos sont utilisés pour 62% des déplacements, mais ne possèdent que 7% de l’espace. Les voitures sont utilisées pour 9% des déplacements et possèdent 54% de l’espace.

Contrairement aux idées reçues, les villes procyclisme ne sont pas nécessairement plus sensibles à l’écologie:

  • Seulement 1% des résidents citent le souci de l'environnement comme principale raison de l’utilisation du vélo. La plupart des résidents font du vélo parce que c'est plus rapide.
  • La première motivation des habitants de Copenhague pour prendre le vélo est que c'est plus rapide (56%). Suivent la volonté de faire de l'exercice (19%) et le fait que ce soit moins cher (6%).

Sources : The Guardian / City of Copenhagen / Cycling Embassy of Denmark  

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