Le Tour de France, un monument national tourné vers un avenir plus vert
Près de 78% des Français ne sont pas assez actifs. La sédentarité est d’ailleurs un fléau de santé publique : on économiserait 15 milliards d’euros par an si les Français parcouraient 275km en vélo par an. Si ce chiffre semble hors d’atteinte, il s’agit pourtant de la moyenne européenne. Seulement 4% des trajets se font en vélo, alors que 60% font moins de 5 km. En parallèle, la pollution tue 48 000 personnes en France tous les ans. Pour toutes ces raisons, la pratique du vélo est un acte écologique, accessible à (presque) tous, et à fort impact positif pour la planète comme pour soi-même.
Le Tour de France s’est engagé dans une démarche RSE qui s’appuie sur 2 piliers : la limitation de l’empreinte du Tour, et l’engagement sur la mobilité à vélo, pour maximiser la mobilité éco responsable dès le plus jeune âge.
4 opérations « totems » ont été mises en place :
- La labellisation " ville à vélo "
- “Les petits vélos” : 30 000 enfants accompagnés et initiés à la pratique du vélo.
- “Je passe au vélo” : en partenariat avec les villes du Tour équipées de parcs de vélos, le Tour de France offre 5000 semaines d’abonnements aux populations. locales
- “Un pilier solidaire” : en offrant 500 vélos à des enfants défavorisés.
Pour limiter son empreinte sur le futur, un engagement fort autour de l’incidence directe du Tour sur l’environnement est pris : tous les ans est réalisée une étude d’incidence sur la faune et la flore locale, suivie de recommandations. Par ailleurs, d’ici 2024, les suiveurs (journalistes, photographes, cameramen…) devront être équipés de motorisation alternative à 100%, sinon ils se verront refuser leur accréditation.
Le Tour de France est ainsi un acteur particulièrement engagé sur les problématiques environnementales, avec des actions au-delà de la compétition. Un bel exemple d’utilisation de sa notoriété pour sensibiliser à un monde plus vert.