Suez : la donnée comme levier de développement durable

Pierre-Yves Pouliquen, Directeur Développement Durable du Groupe Suez, revient sur les moyens d’accélérer la transition écologique à l’échelle des territoires et grâce aux technologies numériques. Comment implémenter des solutions en tenant compte des ces enjeux qui s’accélèrent ? Comment utiliser la donnée comme levier ? Éléments de réponse sur la scène du Sustainable Leaders Forum.
Suez a élargi sa palette d'offres ces dernières décennies sur des problématiques liées à l’agriculture et à l’écologie. L’entreprise a conscience que face au réchauffement climatique et à la crise de la biodiversité, la raison d'être doit être abordée, et des objectifs de transformation y ont été associés. Pour cela, il faut des données fiables et sécurisées. La donnée extra-financière doit devenir une norme, et le cadre réglementaire évolue : chaque manager doit se l’approprier pour fournir aux parties prenantes les bonnes données.
Comment travailler sur la transparence des données ? C’est un devoir, pour un groupe comme Suez, vis-à-vis des parties prenantes (partenaires, ONG, régulateur…). Concrètement, le groupe fournit directement les informations liées aux données à ces parties prenantes pour contrôler le respect des engagements. Sur l’aspect de la taxonomie (référentiel européen en cours de définition) par exemple, Suez a été la première entreprise française à communiquer son chiffre d’affaires sur la base de ce référentiel, ainsi que les données utilisées pour y parvenir. Ce devoir de transparence est indispensable aujourd’hui pour renforcer le niveau d’exigence des équipes en interne.
Pour travailler la construction de l’offre de valeur, on voit que les clients ont de fortes attentes. Par exemple, lier la météo aux projets d’assainissement. On peut aussi via l'agriculture, rassembler les données (taux d'humidité, besoins des plantes...) pour aligner la fourniture d’eau nécessaire à l’agriculture, par exemple. De nombreux projets sont ainsi en cours, y compris avec des élus sur les sujets liés à la ville intelligente (smart city).
En conclusion, Pierre-Yves Pouliquen conseille d'être conscient des données que l’on a et d'en garder la propriété, mais aussi de passer par des prestataires experts, pour rendre ces données intelligentes et utiles. La donnée sera ainsi au centre de la relation entre le citoyen, l’élu et l’opérateur.
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