Sébastien Missoffe l'affirme, les technologies de l'information ont un rôle à jouer dans le processus de transition écologique. L'expert prend en exemple le cas de sa propre entreprise : avec près d'1 milliard d'utilisateurs, les services de Google reposent sur des data centers énergivores. L'entreprise a donc investi massivement dans les énergies renouvelables. "Depuis 2017, nous achetons autant d'énergie décarbonée que nous n'en consommons. Le problème est qu'aujourd'hui cette consommation ne se fait pas en temps réel : une partie de ce que nous achetons est dédiée à compenser les énergies fossiles consommées. L'objectif est que d'ici 2030, 100% de l'électricité utilisée soit non carbonée. Nous en sommes pour le moment à 66%", explique-t-il. L'expert évoque également d'autres projets concrets : apparition de l'impact carbone des trajets saisie dans Google Maps, partenariat avec Carrefour pour utiliser le machine learning afin de réduire le gaspillage alimentaire…

Grâce à un partenariat avec Engie en Allemagne visant à développer et acheter des énergies éoliennes et solaires, nous devrions être en mesure d'être à 80% d'énergie renouvelable d'ici l'an prochain. […] Il existe également un enjeu autour de l'utilisation plus efficiente de l'énergie : depuis 5 ans, à énergie constante nous arrivons à traiter 7 fois plus de données.

- Sébastien Missoffe, Vice President & Managing Director France (Google)

Si la transition écologique est un défi, elle est également une opportunité pour Sébastien Missoffe. "La dimension écologique est quelque chose qui prend de plus en plus d'importance pour les entreprises. Cela se ressent autant dans l'engagement des équipes que par les candidats en processus de recrutement", explique-t-il. Pour aider les entreprises à accélérer leurs processus transitions, Google apporte lui aussi sa pierre à l'édifice : intégration de dashboard sustainable dans Google Cloud, partenariat avec des ONG, etc… Pour faire face à la double révolution (numérique et écologique) dans laquelle notre monde évolue, Sébastien Missoffe invite l'audience à réfléchir sur les notions de vivre ensemble et de globalisation, car "nous sommes tous interconnectés. La crise sanitaire nous a bien montré qu'un pays ne peut réussir seul, et c'est d'autant plus vrai dans les secteurs de l'information et de la lutte contre le réchauffement climatique", conclut-il.

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