L’entrepreneur de demain, ou comment porter la pleine conscience aux cœurs de nos métiers.
Des solutions inspirées par la nature et une reconnexion durable au vivant
A travers l’exemple d’une récente mission pour un chef cuisinier doublement étoilé projetant l’ouverture d’un nouvel établissement, c’est une vision globale qui a été insufflée dans l’entreprise, directement inspirée par le vivant. Trois engagements ont été pris : aider la transition agricole locale en poussant la permaculture et l’agroforesterie ; prioriser la santé par l’aliment ; revaloriser l’artisanat local et prendre à contrepied l’accélération sur-technologique qui nous entraîne vers le drame du trans humanisme.
S’attaquer aux problématiques de l’entreprise par une expérimentation ludique des savoirs
Mettre en œuvre une telle vision invite les métiers à se croiser et à se renouveler en permanence. Ainsi, pour la Maison Aribert, toute la brigade est partie en cueillette sauvage dans les bois avoisinants pour se former à l’utilisation et aux vertus des plantes endémiques avec une naturopathe, qui dès le début de l’épidémie Covid, est également intervenue dans la création par le chef de menus destinés à booster le système immunitaire.
Nous sommes tous thérapeutes potentiels des maux de notre époque !
Tout projet ou lieu d’entreprise peut ainsi devenir incubateur d’apprentissage et de co-création d’un autre modèle par « le Faire ». Expérimenter la complémentarité des intelligences humaines en rapprochant des savoir-faire isolés, parfois même ancestraux voire oubliés, est le point de départ d’un cercle vertueux qui permet à tous de gagner en inventivité, en agilité, en bien-être… C’est aussi et surtout prendre conscience que chacun incarne une part du remède à nos crises, que chacun peut-être guérisseur de notre monde.