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L’eau, une responsabilité partagée entre les acteurs publics, privés et citoyens

Par : Emeline Guerard
8 décembre 2022
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Gérer les excès, les pénuries et les pollutions de l’eau… C’est exactement la mission que se donne l’initiative pour la gouvernance de l'eau à l'OCDE, présidée par Barbara Pompili.

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La WGI (Water Governance Institute) est un réseau international qui réunit 100 experts pour améliorer la gouvernance de l’eau. Cette union fonctionne comme un laboratoire de partage d’expériences d’où émergent de nouvelles idées et grâce auquel se créent des biens communs pour la communauté de l’eau. Composé de membres publics et privés, ainsi que de la société civile, ce réseau symbolise toute la complexité de la gouvernance de l’eau.

Aujourd’hui, les enjeux ne manquent pas : croissance démographique, urbanisation et crise climatique… D’ici 2050, il y aura 10 milliards d’habitants sur Terre et 55% d’entre eux vont vivre en ville, ce qui entraînera une augmentation de la demande en eau d’environ 55% par rapport à 2011. Cette explosion démographique, le changement climatique mettent de plus en plus de personnes en danger face aux risques liés à l’eau. Les inondations, les sécheresses et autres risques, ont touché 3 milliards de personnes dans le monde rien que dans les 2 dernières années.

On estime que 2,2 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à l'eau potable, 4,2 milliards n’ont pas accès à un système d’assainissement géré en toute sécurité.

- Barbara Pompili, Ancienne ministre de la Transition écologique, députée de la Somme, présidente de l'initiative pour la gouvernance de l'eau à l'OCDE (Assemblée Nationale)

Aujourd’hui, la WGI a produit les principes de l’OCDE sur la gouvernance de l’eau qui comprennent 12 actions essentielles pour concevoir et mettre en œuvre des politiques de l’eau qui soient efficaces, efficientes et inclusives dans le cadre d’une responsabilité partagée entre les acteurs publics et privés ainsi que les citoyens. 

La bonne gouvernance de l’eau n’est pas une fin en soi mais un moyen de gérer les excès, les pénuries et les pollutions de l’eau

- Barbara Pompili, Ancienne ministre de la Transition écologique, députée de la Somme, présidente de l'initiative pour la gouvernance de l'eau à l'OCDE (Assemblée Nationale)

Aussi, la WGI a contribué à changer le discours sur les questions de l’eau en passant d’une question de ressource à une question économique. L’eau est considérée comme un moteur de croissance durable et inclusive. C’est une ressource vitale qui touche tous les domaines tels que la santé, l’environnement, l’agriculture, l’alimentation, l’énergie, l’aménagement du territoire… Les activités économiques dépendent de l’eau. 

Barbara Pompili conclut avec des exemples, comme le port de la ville de Seattle qui ne se contente pas de décarboner son énergie, mais qui restaure les écosystèmes et la biodiversité aquatique pour capturer les émissions de carbone. L’eau est définitivement au cœur des défis de développement durable.