Faire face aux enjeux sociétaux en réduisant son empreinte carbone, c’est tout l’enjeu d’Holcim, qui produit encore aujourd’hui 150 millions de tonnes de CO2. L’évolution de l’urbanisation va inciter 2,5 milliards de personnes à migrer vers les milieux urbains d’ici 2030. Il faudra donc construire l'équivalent d’une ville comme Paris toutes les semaines. De même, de nombreux habitants de la planète vivent encore sans avoir un toit digne de ce nom sur la tête. Pour Magali Anderson, afin de répondre à ces objectifs dans le respect du développement durable, il faut changer de paradigme, en réconciliant la nature et la ville. 

Pour cela, l’entreprise travaille avec des produits qui permettent de faire des forêts urbaines, verticales ; en un mot, des villes vertes. L’hydromédia, un béton très poreux dans lequel les arbres peuvent évoluer, permet par exemple de réduire la température de 7°C en milieu urbain. Cela permet d’éviter de créer des îlots de chaleur urbains, en plus d’évacuer beaucoup d’eau. 

Holcim souhaite tout d’abord réduire l’utilisation d’eau dans son processus de fabrication. L’entreprise prévoit de rendre chaque goutte d’eau utilisée aux communautés locales des régions à risques, notamment en fournissant du ciment pour construire des réservoirs.

Holcim annonce également devenir nature positive en 2030 grâce à la mise en place d’un indice de biodiversité. 

Toujours dans l’optique de répondre à la demande de matériaux de construction en réduisant son empreinte carbone, Holcim s’intéresse de près à l’impression 3D. L’entreprise a construit la première école en impression 3D au Malawi, où seulement 18 heures ont été nécessaires pour imprimer les murs du bâtiment. Cette technologie va permettre d'accélérer la fermeture du gap social qu’est le manque d’écoles, un problème majeur dans ce pays d’Afrique, explique Magali Anderson. Grâce à l’impression 3D, Holcim a également construit 52 maisons à bas coût au Kenya, dans le plus gros programme de ce type en Afrique. 

En Equateur, le producteur de matériaux de construction a également œuvré pour la production de routes servant à acheminer la production agricole de manière sûre.  

Côté climat, Holcim a mis en place un road test sur le standard net zéro en septembre 2021. Ce road test a été validé sur les scopes d’émission 1, 2 et 3. Un résultat qui vise à confirmer la démarche rigoureuse et scientifique de l’entreprise, selon Magali Anderson. 

Pour l’année 2022, l’heure est à l’implémentation de l’ensemble de ces initiatives avec un seul motto : from pledge to action ou de la promesse à l’action. Chaque cimenterie et chaque usine du groupe suivent une feuille de route sur le climat et l’économie circulaire.