Getaround : l'autopartage au service des villes, alternative crédible à la voiture individuelle

La voiture reste un moyen de transport privilégié, mais les 1,4 milliards de véhicules dans le monde sont inutilisées 95% du temps, explique Simon Baldeyrou. Le Président Europe de Getaround, était sur la scène du Sustainable Mobility Forum pour parler des avantages de l’autopartage connecté.
Retrouvez dès à présent l'intégralité des interventions du Sustainable Mobility Forum !
Getaround, c’est 20 000 voitures réparties dans plus de 300 villes françaises et un maillage complet du territoire. Originellement destinée aux particuliers (Drivy), la plateforme d’autopartage se met aussi à disposition des propriétaires professionnels. Grâce au boîtier connecté dans chaque voiture, pas besoin d’échanger les clés ; il garantit de plus une ouverture centralisée, ainsi qu’un calcul du kilométrage et de l’essence. Autre aspect pratique, les disponibilités des véhicules de Getaround sont vérifiables en temps réel, 24h sur 24, et réservables à distance.
À l’inverse, une voiture individuelle demandera plus de frais, si l’on compte le parking, la maintenance, ou encore l’assurance ; “elle devient de moins en moins nécessaire à moins que l’on soit en zone rurale”, observe Simon Baldeyrou. De plus, souligne-t-il, les nouvelles générations sont plus sensibles à l’usage qu’à la propriété.
Chaque voiture partagée remplace 5 à 8 véhicules individuelles, ce qui permet d’éviter 7 000 à 22 000 km par an et par voiture libère jusqu’à 3 places en voirie.
85% des utilisateurs déclarent un changement dans l’usage du vélo, de la marche ou du train après l’adoption de l’autopartage.
Simon Baldeyrou, Président Europe (Getaround)
L’ADEME et le récent rapport du COI encouragent le déploiement de l’autopartage dans les territoires, surtout face au sujet des ZFE, qui sont dans ce but éligibles au fond vert. Si Getaround ne demande pas de subvention, le service requiert des places en voirie et une communication active de la part de la mairie, afin de se faire connaître. “30% des gens se mettent à l’autopartage parce qu’ils voient un véhicule ou une station”, conclut Simon Baldeyrou.