En matière d’innovation technologique, certains investissent plus que d’autres, notamment en ce qui concerne le marché de la 5G. Attardons nous une seconde sur le nombre de brevets détenus par les géants de la Tech. En première position, Samsung, qui cherche à vendre ses écrans pliables à Apple et Google, mène la danse en détenant 1189 familles de brevets*. Le géant coréen est suivi par l’équipementier chinois Huawei, avec 941 familles de brevets. Qualcomm, le fabricant américain de puces électroniques, qui équipera 30 terminaux 5G en 2019, occupe la cinquième place avec 734 familles de brevets. Ce dernier a aussi annoncé le lancement de l’écosystème “XR-Certified” pour réunir casques AR et VR fonctionnant avec des smartphones supportant la cinquième génération de réseau mobile.

Côté France, la situation est tout autre. Alors que les offres 5G ont déjà été lancées par 11 opérateurs dans le monde, dans un total de 7 pays, selon les dernières statistiques du Global mobile Suppliers Association (GSA), la France semble être (très) en retard sur le sujet avec pour cause, un report de six mois de l’attribution des fréquences aux opérateurs hexagonaux. La Corée du Sud est bien sûr en pointe sur le sujet, mais nul besoin de regarder si loin : l’Italie, la Finlande, l’Estonie, proposent déjà des offres commerciales en Europe.