La Fédération internationale de Robotique propose une étude comparative des chiffres 2017 et met en lumière la densité de robots industriels par pays. Comme attendu, le développement est particulièrement dynamique en Asie, avec 710 robots industriels installés en Corée du Sud pour 10 000 salariés, suivie de Singapour avec 658 robots.

Plus étonnant, la Chine se place en fin de classement avec 97 robots malgré l’extraordinaire flotte de robots qui se développe chez certaines de ses manufactures comme Foxconn (et ses foxbots). Notons toutefois que le pays affiche la plus forte population de travailleurs du monde faisant naturellement baisser le rapport Robots/Humains. Les États-Unis, eux, affichent une valeur à 200, les positionnant en milieu de classement. En ce qui concerne le vieux continent, c’est l’Allemagne qui est en tête avec 309 unités. À titre de comparaison, la France n’en détient que 137, mais reste cependant au-dessus de la moyenne globale de 85 robots industriels tous les 10 000 employés.

Pour autant, la hausse de la robotisation dans l’industrie n’est pas forcément synonyme de perte d’emplois. Si on prend l’exemple d’Amazon, le géant de Seattle a passé la barre des 600 000 employés à travers le monde fin 2018, une croissance humaine qui s’accompagne du déploiement de plus en plus rapide des robots dans ses entrepôts et le long de sa supply chain. Les promesses générales : de meilleures performances sur les tâches répétitives et fatigantes et le déplacement de l’humain sur des fonctions à plus forte valeur ajoutée où ses capacités créatives et stratégiques sont mises à profit.