BI : comment réduire ses coûts sans négliger la valeur de son patrimoine de données ?
BI : avec l’intelligence artificielle, vers l’avenir te tourner tu devras
Depuis qu’il y a des entreprises, il y a de la business intelligence [...] C’est une pratique ancienne, qui nous a toujours permis de mieux comprendre nos performances passées. Désormais, elle nous permet d’anticiper notre avenir !
- Carsten Weidmann, Technical Alliance Manager (Exasol)
Par ces mots, Carsten Weidmann fait référence à la prépondérance de l’analyse prédictive, et/ou prescriptive, dans les projets des entreprises autour de la business intelligence. Grâce au potentiel de l’intelligence artificielle, il devient possible d’analyser des volumes de données très importants, et dans des formats divers. Là où les processus de BI ont longtemps exploité des données mathématiques formelles, il est aujourd’hui possible d’interpréter des données informelles (des opinions, des signaux faibles sur la toile…) pour en déduire de nouvelles informations. Cette capacité à croiser des informations variées permet à l’IA de développer des tendances et d’anticiper le futur (plus ou moins lointain) à des degrés de fiabilité inégalés jusqu’alors. La BI, qui se tourne ainsi vers l’avenir, offre à l’entreprise et à ses différents métiers la capacité de concevoir des feuilles de route plus réalistes pour des performances business plus importantes.
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Cette démocratisation des insights issus des processus de business intelligence est par ailleurs l’un des grands enjeux auxquels se confrontent les entreprises aujourd’hui. "La BI a longtemps été l’apanage de sachants au sein de l’entreprise qui en étaient les seuls à comprendre les informations. Désormais on se rend compte que cette dernière est plus performante lorsque les collaborateurs métier ont y ont un accès direct." Carsten Weidmann explique ainsi que les entreprises font aujourd’hui de sérieux efforts pour rompre les silos de leurs organisations et démocratiser le potentiel informatif de la BI. Reste que pour y parvenir, les données générées doivent être intelligibles pour un public métier non spécialiste de la data. En termes anglo-saxons on parlera de principe de "data literacy" qui se développe au sein des équipes à grand coup de formations et d’investissements dans les dashboards et autres solutions visant à améliorer la restitution des insights business.
Cloud hybride : les performances de ta base de données, jamais tu n’oublieras !
Autre tendance qui fait l’actualité : l’adoption de plus en plus importante d’infrastructures de données reposant sur le cloud hybride.
Ainsi, dans une enquête de 2020 réalisée pour le compte de Deloitte, Corinium a constaté que 98% des entreprises ont accéléré leurs plans de migration de données sur le cloud en réponse à la COVID-19 et que près de 90% y stockent désormais au moins une partie de leurs données. Dans ce cas de figure, la business intelligence doit forcément reposer sur des solutions aptes à ingérer des données issues de plusieurs stockages (cloud et sur site). On parle donc du développement de la "cloud BI". Cette dernière prendrait de l’importance dans les investissements d’entreprise selon une observation de Dresner Advisory. Ce serait aujourd’hui plus de 3/4 des entreprises qui considèrent la cloud BI comme importante quand avant 2018 cette valeur plafonnait péniblement à 50%. Alors qu’est-ce qui justifie cette forte migration des entreprises vers le cloud ?
Traditionnellement, on explique que les entreprises adoptent une infrastructure cloud pour gagner en flexibilité financière [...] Dans le cloud, vous ne payez que les ressources d’infrastructure que vous exploitez, et vous avez tout loisir d’augmenter ou réduire cette exploitation selon l’évolution de vos besoins.
- Carsten Weidmann, Technical Alliance Manager (Exasol)
Si le stockage de données est peu coûteux, son déplacement et la puissance de calcul nécessaire à son analyse l’est beaucoup plus. Faire fonctionner les processus de BI en permanence sur le cloud peut donc devenir plus coûteux que si une partie était maintenue sur site. De fait, la motivation première des entreprises lorsqu’elles choisissent leur infrastructure de données et leur prestataire solution, ne doit pas tant être l’économie financière (même si cela fera toujours partie du cahier des charges) mais la performance à long terme et l’évolutivité. Graeme McDermott, CDO du cabinet d’assurance Tempcover insiste ainsi "Certes, la meilleure [base de données pour vous] est celle qui convient à vos données, à votre société et à votre maturité. Mais pour choisir la bonne solution, vous devez imaginer où vous serez d’ici trois à cinq ans."
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Personne ne veut changer de plateforme en l’espace de deux ou trois ans. Ce serait considéré comme un désastre. Charge donc à l’entreprise de se connaître, d’anticiper son besoin en volume de stockage et en puissance de calcul à l’avenir. Seulement alors elle disposera des informations nécessaires pour structurer sa stratégie de cloud hybride, et penser ses solutions de business intelligence. Ce sont ces différentes réalités qui façonnent aujourd’hui la base de données d’Exasol conçue pour être à la fois hautement agile et évolutive, tout en répondant aux enjeux de cloud hybride et d’analyse prédictive de la BI en entreprise. Cette dernière est aujourd’hui exploitée par de multiples entreprises, notamment dans les secteurs de la finance et de la santé, hautement dépendant de traitement de données sensibles.
Le 30 novembre prochain, Carsten Weidmann, Technical Alliance Manager chez Exasol, animera un webinar où il analysera les cas de Revolut et Piedmont Healthcare. Nous l’interrogerons sur les best practices à connaître pour correctement constituer son infrastructure de données à l’ère de la BI de l’IA et du cloud.