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Défis pour une performance réinventée

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Défis pour une performance réinventée

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Performance, durabilité, résilience… les entreprises doivent aujourd’hui concilier des enjeux majeurs dans un monde où l’incertitude est devenue la nouvelle normalité. En leur fournissant la connaissance, les outils et les modes de gouvernance nécessaires, la digitalisation s’impose comme le principal levier de transition des organisations souhaitant adopter des modèles vertueux en adéquation avec les enjeux d’avenir. En effet, le digital fournit à la fois la connaissance, les outils et les modes de gouvernance nécessaires à ces modèles économiques.

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Je suis convaincu que les nouveaux leaders qui émergent, plus pragmatiques et connectés au réel, sauront naviguer dans l’incertitude pour mener à bien ces transformations. Vous trouverez ces leaders dans les pages qui suivent, ainsi que des pistes pour garder le cap dans cette nouvelle ère

- Alex Bauer, Directeur Général IBM CONSULTING FRANCE

Dans cet ouvrage présenté par IBM et le HUB Institute, 70 décideurs transmettent les clés d’une transformation digitale et durable.

L’évidence digitale

Crises sanitaires, géopolitiques, économiques, ou encore climatiques, les événements qui se cumulent ont été déterminants pour convaincre les entreprises du potentiel du digital et de la data. 60% déclarent avoir investi plus vite que prévu en la matière, bien souvent contraintes de se transformer pour rester compétitive.

Dans leur discours, ces entreprises décrivent leur nouveau cadre numérique comme l’outil essentiel pour adresser simultanément l’ensemble des enjeux qui les concernent. Grâce au digital, elles décuplent leurs performances sur l’ensemble de leur chaîne de valeur (RH, supply chain, métiers, expérience client…).

Grâce aux algorithmes, nous sommes capables de résoudre des problèmes irrésolubles jusqu’à présent, comme détecter des maladies, personnaliser des traitements médicaux ou encore construire un vaccin pour répondre en urgence à une pandémie

- Aurélie Jean, Docteure en Sciences et Entrepreneuse Fondatrice IN SILICO VERITAS

Grâce à des technologies pensées pour accroître la connaissance des entreprises et l’impact de leurs modèles, cette hausse de performance s’envisage désormais à long terme, et se définit à l’aune de ses connaissances environnementales. Finalement le terme de performance semble progressivement se voir remplacer par celui d’efficience dans le discours.

Si la quête d’un avenir prospère et durable est l’une des plus difficiles (sinon la plus difficile) que les entreprises aient à mener, elles peuvent enfin envisager des modèles coopératifs pour joindre leurs forces. Les nouvelles technologies, telles que la blockchain, offrent le moyen d’établir la confiance à l’aide de cadres réglementés et sécurisés, où le patrimoine d’information de chaque acteur peut être partagé et croisé à celui des autres pour atteindre un nouveau potentiel.

Le potentiel du digital peut certes être perçu comme la clé d’un business plus responsable, mais il dote aussi les entreprises des capacités d’innovation nécessaires pour réinventer les services qu’elles offrent à leurs clients ainsi qu’à leurs collaborateurs. L’arrivée des technologies liées aux metavers ou encore aux NFT permet à des sociétés pleinement installées de transfigurer la manière dont elles interagissent avec l’humain.

Nous étudions de très près le sujet des NFT, nouvelle occasion pour nous de renforcer l’unicité de nos produits et la personnalisation de notre relation clients / produits.

- Franck Le Moal, Chief Information Officer, Groupe LVMH 

L’excellence au quotidien

Mutant. C’est ainsi que l’on pourrait décrire le quotidien des entreprises tant celui-ci semble se bouleverser sans cesse au fil des ans. Pour rester compétitive et performante, l’organisation doit elle aussi être capable de muter, se transformer sans cesse, pour s’adapter. Elle doit intégrer en continu de nouvelles pratiques et usages naissants, et transformer ces mouvements en opportunités favorables à leur croissance.

Une obligation certes plus facile à formuler qu’à concrétiser, surtout si l’organisation ne maîtrise pas totalement ses processus. Elle doit alors développer la connaissance de son environnement, du client et de ses attentes, et surtout de ses propres processus.

C’est de ces informations que naissent ses capacités d’innovation et d’adaptation. 84% des dirigeants pensent ainsi que l’innovation ouverte reste importante pour leur stratégie de croissance future.

C’est aussi grâce à ces informations éclairées que l’entreprise pourrait aller jusqu’à une meilleure maîtrise du temps. Dans un contexte où les disruptions s’accumulent, l’agilité se conçoit comme la capacité à réduire chaque cycle de création de valeur, tout en étant en mesure de les adapter rapidement à la moindre disruption.

Nous avons appris à délivrer plus et mieux, sur des cycles de production plus courts, passant de l’année au trimestre. Cette rapidité est une force, dès lors qu’elle est soutenue par un processus de priorisation et de mesure systématique de chaque action pour la réorienter si besoin. 

- PIERRE RUHLMANN - COO & Head of Business Solutions, Banque Commerciale en France, Groupe BNP Paribas 

La valeur confiance

« Trust is Business. » Si le digital est porteur de nombreuses promesses, il vient avec la nécessité pour les entreprises d’en maîtriser toutes les conséquences potentielles, en particulier le lien de confiance qui l’unit à ses parties prenantes.

Si les nouvelles technologies permettent de répondre à de nombreuses problématiques de l’entreprise, elles peuvent parfois en créer d’autres. L’omniscience de l’intelligence artificielle suscite souvent les craintes des citoyens et des pouvoirs publics. Charge à l’entreprise de respecter – voir de bâtir - les codes encadrant l’éthique d’utilisation de l’IA. Des codes de plus en plus tangibles et réglementaires, tout d’abord avec le RGPD et bientôt l’Artificial Intelligence Act prévu en Europe pour 2024.

La réglementation est aussi un levier de l’innovation. Clairement, une triangularité harmonieuse entre nouvelles technologies, nouveaux usages et nouvelles régulations doit s’installer entre tous les acteurs.

- THIERRY BEDOIN Directeur Général du Système d’Information BANQUE DE France

Autre problématique du digital : la hausse des vulnérabilités cyber. Depuis 2020, le nombre de cyberattaques visant les entreprises a explosé à travers le monde. Outre leurs effets directs sur les performances des organisations, ces attaques ont des conséquences insidieuses, en particulier sur l’image des organisations qui en sont victimes. L’entreprise qui ne saurait protéger son patrimoine informationnel s’expose ainsi à l’ire de ses clients, soucieux du respect de leurs données personnelles, mais aussi de ses partenaires stratégiques ou encore des organes réglementaires. Heureusement, certaines technologies permettent d’adresser précisément la protection du lien de confiance qui unit l’entreprise à toutes ses parties prenantes. C’est le cas de la blockchain, technologie centrale pour sécuriser et certifier les flux d’informations. Un cadre de confiance obligatoire, notamment pour prouver et valoriser les engagements responsables de toutes les entreprises aux yeux du public, mais aussi de leurs collaborateurs… 

L’humain au centre

Un collaborateur heureux est un collaborateur performant. Un collaborateur performant assure des clients heureux. On pourrait ainsi résumer les principes fondateurs de la symétrie des attentions, ou la nécessité pour les entreprises d’accorder la même importance à l’expérience qu’elle propose à ses clients et à celle vécue chaque jour par ses collaborateurs.

Or, le contexte actuel s’accompagne d’un renforcement de « la guerre des talents » que se livrent les entreprises. Le cabinet Korn Ferry estime ainsi que 85 millions d’emplois seront non pourvus d’ici 2030.

Les organisations sont ainsi confrontées à plusieurs obligations. Elles doivent dans un premier temps faire preuve d’attractivité en démontrant leur pleine connaissance des revendications qui animent les candidats d’aujourd’hui. Face à la montée en puissance des générations Y et Z, la fluidification des processus collaboratifs et l’agilité permises par le digital sont fort heureusement des atouts de poids pour convaincre.

Les organisations doivent aussi capitaliser sur les talents déjà à leur disposition et accompagner leur développement. L’adoption des nouvelles technologies accélère la mutation des compétences requises, un enjeu qui s’aligne souvent avec celui des collaborateurs soucieux de maintenir leur propre compétitivité professionnelle au sein d’organisations capables de les former en continu.

Dans tous les cas, le travail sur la culture de l’organisation est essentiel pour la caractériser et la faire rayonner aux yeux de ceux qui composent et composeront son patrimoine humain.

Nous sommes désormais dans une écoute continue de notre cible. Une posture qui nous a aidé à intégrer le facteur nouveau de la volatilité d’une génération, moins attachée à la notion d’emploi durable. 

- COLONEL NICOLAS FOUILLOUX Chef du Bureau Marketing de Recrutement ARMÉE DE TERRE 

L’horizon durable

Dernière et peut-être plus importante des obligations de l’entreprise : celle de la durabilité. Face à l’urgence climatique, les anciens modèles industriels linéaires n’ont plus leur place. Les entreprises doivent faire leur part et penser les modèles de demain, plus efficients, souvent circulaires et basés sur des cycles courts et traçables.

En matière d’impact environnemental, les débats autour de nos modèles économiques prennent souvent une tournure binaire où s’opposent la vision de la croissance infinie – potentiellement dramatique pour l’environnement - et celle de la décroissance qui pourrait amener de colossales difficultés sociales. Face à ce constat, d’autres voix se lèvent pour évoquer des voies intermédiaires.

« Il faut refuser ce choix binaire et découvrir une troisième voie. C’est celle que j’appelle la croissance « qualitative ». Concrètement, il s’agit de créer de la valeur, des emplois et de la richesse, en remplaçant ce qui pollue par ce qui protège l’environnement. » Bertrand Piccard, Fondateur et Président de la Fondation Solar Impulse, évoque ainsi sa vision d’un avenir où la croissance serait maintenue par une culture de l’efficience, c’est-à-dire du rapport entre l’efficacité d’une solution et son impact énergétique et environnemental. Dans son discours, ce visionnaire qui parcourt le monde pour labelliser les technologies les plus efficientes répète sans cesse l’importance du digital, et en particulier de la data et de l’IA, pour établir et faire perdurer des modèles économiques vertueux.

Une vision qui fait écho pour nombre d’organisations que nous avons écoutées et qui perçoivent de plus en plus les corrélations qu’il peut y avoir entre les enjeux de performance économique et de durabilité. 89% des dirigeants français s’attendent à ce que les investissements dans le développement durable produisent des résultats business perceptibles à cinq ans.

En pivotant d’un modèle de propriété à un modèle d’usage pour tous nos produits, nous partageons la profitabilité du système avec nos clients. A l’utilisateur, un accès plus simple et plus large au sport pour un coût plus faible, à nous un modèle d’affaires qui fonctionne, nécessitant de surcroît une durabilité plus importante des produits et donc une réduction de notre empreinte écologique de production.

- Luc Teerlinck, leader du projet Decathlon « We Play Circular »

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