Groupe SOS : Agir pour la réduction des inégalités territoriales
Le Groupe SOS en quelques chiffres
Né il y a 36 ans, le Groupe SOS est l’entreprise sociale numéro 1 en Europe. Présent dans plus de 40 pays, il a pour mission de développer l’économie et la solidarité à l’international, à travers l’installation d’infrastructures, comme des hôpitaux, des crèches ou encore des maisons de retraite. L’entreprise est en pleine croissance : son activité connaît une augmentation annuelle de 15% et son chiffre d’affaires annuel s’élève à 1 milliard d’euros.
Un changement de paradigmes pour les années à venir
Face à la désertification des villages, le Groupe SOS a lancé l’action des "1000 cafés". Cette initiative diffère des projets de construction habituels, en majorité initiés par des appels d'offres, puisqu’il s’agit ici de co-construire avec les territoires, les structures dont ils ont besoin. Cette action a déjà suscité l’intérêt de plus de 1000 maires en France, qui souhaitent améliorer le vivre ensemble de leurs habitants. En effet, dans des villages vidés de leurs commerces, l’installation d’un café est la solution idéale pour redonner aux habitants convivialité et culture.
Faire renaître une petite lumière dans un village qui se désespère de la fuite de ses habitants
- Jean-Marc Borello, président du directoire (Groupe SOS)
Comment mesurer l’impact des initiatives mises en place ?
Donner un rendu objectif et mesurable avec des méthodes établies et garanties par le monde scientifique.
- Jean-Marc Borello, président du directoire (Groupe SOS)
Selon le président du directoire, deux sujets sont actuellement mal couverts par les méthodes d’évaluation des politiques publiques :
- La capacité à évaluer si une expérience locale réussie doit être passée à l’échelle nationale.
- L’évaluation de l’impact d’une action doit être réalisée selon un processus sérieux et indépendant.
Afin de pallier ces besoins, le Groupe SOS, en collaboration avec des universités et d’autres entreprises sociales, a lancé l’Impact Tank. Grâce aux recherches universitaires, il sera ainsi possible d’évaluer l’impact de contrats sociaux et d’actions mises en œuvre par des entreprises de petite taille. Cette initiative est prometteuse compte tenu du nombre de demandes déjà reçues par le Groupe SOS, de la part d’universités, d’entreprises mais aussi d’institutions publiques.
Faire le pont, existant auparavant, entre l’entreprenariat et le monde universitaire.
- Jean-Marc Borello, président du directoire (Groupe SOS)
Rédactrice : Julie Subervie