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La seconde main est déjà intégrée comme réflexe par les consommateurs : sur le marché français, elle représente 1,5 milliards d’euros de CA. Kiabi cherche ainsi à accompagner les clients dans leur consommation plus responsable, que ce soit en magasin, sur les sites internet et dans les communautés de clients.

L’enjeu est de rester proche de son ADN de mode à petit prix, en restant accessible, tout en s'internationalisant. Ainsi, Kiabi a mis en place une démarche d’éco-conception sur les collections, qui seront 100% éco-conçues en 2025. Estelle Urbain l’affirme, “Kiabi ne veut pas être suiveur parce que la loi l’impose, mais cherche à être proactif.”

2 leviers permettent à la marque d’avancer sur cette nouvelle place à prendre : 

• Rendre disponible une offre seconde main omnicanale :

1. Sur le digital, la plateforme consumer-to-consumer de seconde main by Kiabi permet d’acheter et de vendre les vêtements de seconde main de toutes marques, avec un abondement de Kiabi sous la forme de +20% en bon d’achat, pour le vendeur mais aussi pour l’acheteur. C’est donc la mise en place d’un levier de circularité qui accompagne le pouvoir d’achat. 
2. Dans les magasins, la même démarche, multimarque et multicible, est mise en place. L’expertise métier qui consiste à construire des assortiments est conservée sur la seconde main aussi bien que sur la première main, dans un format corner ou directement en rayon. Le client bénéficie de la même expérience d’achat et d’essayage et d’un niveau de service identique. 
3. Les corners sont alimentés grâce à un partenariat avec un logisticien mais surtout grâce à la dynamique de “Kollect by Kiabi” avec le Kiabi Bag qui peut être commandé par Internet et déposé en point relais. Kiabi opère également une collecte directe de rachat aux clients. 

Estelle Urbain partage quelques chiffres de retour d’expérience : le panier moyen a augmenté de +100 avec la seconde main, 120 corners existent aujourd’hui, et tous les points de vente en seront équipés partout dans le monde l’an prochain.

• Le deuxième levier est celui de la location :

Kiabi a lancé un premier test sur les collections maternité qui a été un succès, et à présent toute l’offre est déployée en location dans 3 magasins. “La location est un modèle est plus récent et complexe, nous avons dû adopter une approche itérative, et sommes encore en train d’apprendre comment fonctionne le client, quel forfait l'intéresse, quel rythme de renouvellement…etc. De plus, la dimension logistique est plus complexe, il faut gérer un produit qui sort du stock et y rentre”.

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