Retrouvez dès à présent l'intégralité du Digital & Impact for Finance 2022 en vidéo !

Pandémie mondiale, guerre en Ukraine, interruption de la chaîne logistique, crise de l’énergie qui fait augmenter le prix des matières premières… Tous ces facteurs ont contribué à l’augmentation de l’inflation en Europe mais selon Victor Le Barbier, l’inflation est avant tout d’origine monétaire, issue du prix à payer pour soutenir l’économie. La conséquence de cette hausse est une baisse du pouvoir d’achat, -40% depuis l’an 2000. Grâce à un outil Stackinsat de simulation de l’inflation, avec une stagnation à 6%, Victor Le Barbier estime la baisse du pouvoir d’achat à 32% sur 5 ans si on conserve ses actifs en euros.

Ainsi, depuis le 1er Janvier 2020, tandis que la valorisation de l’euro par rapport au dollar a chuté de 10%, celle du Bitcoin a augmenté de 150% (800% à son pic le plus haut). Et malgré une chute de près de 70% ces derniers mois, le Bitcoin s’est révélé être un rempart.

Même malgré la chute des derniers mois, Bitcoin a été un rempart contre l’inflation et la perte du pouvoir d’achat à l’inverse du dollar et de l’euro.

- Victor Le Barbier, Directeur partenariats (Stackinsat)

Cette valeur s’explique par le fait que le Bitcoin a toutes les caractéristiques d’une monnaie (vérifiable, fongible, rare, durable, décentralisé, …) et existe en plus grande quantité que les actifs comme l’or et l’euro. Mais pour devenir une monnaie, il faut respecter tout un processus que Victor Le Barbier estime en bonne voie ; la courbe d’adoption du Bitcoin est plus élevée que celle d’Internet et certaines populations, comme au Liban, à Chypre ou encore au Venezuela, y voient un intérêt croissant.

Malgré tout, en ce qui concerne le placement de trésorerie en Bitcoin, il y a plusieurs caractéristiques à prendre en compte, et elles laissent entrevoir certains risques :

• Horizon de placement : il détermine la durée du placement. Pour le Bitcoin, on considère un horizon de 5 ans (le passé a montré des cycles de 4-5 ans)
• Rendement attendu : le rendement est inconnu mais d’après les années passées, on peut obtenir un rendement de 110% en moyenne annuelle lissée.
• Risques : il y a un risque de volatilité, et donc un risque que le projet n’aboutisse pas, mais l'institutionnalisation du Bitcoin permet de diminuer ces risques : de plus en plus d’entreprises comme Tesla, Blackrock ou encore Société Générale s’y intéressent.
• Liquidité : il s’agit d’un actif ultra liquide dont l’entrée et la sortie sont instantanées.

Victor Le Barbier continue en expliquant que, si le Bitcoin est considéré dans un portefeuille diversifié, il y a 3 principaux points à prendre en compte :

• Décorrélation : le bitcoin est un actif décorrélé des autres actifs, ce qui permet d’optimiser le couple rendement / risque.
• Sharp Ratio : le sharp ratio du Bitcoin est plus élevé que celui des autres actifs comme l’or ou les actions.
• Allocation : selon l’économiste Aleh Tsyvinski, l’allocation en Bitcoin se situe entre 1 et 6% selon qu’on soit opposant, sceptique ou convaincu.

Il n’y a pas de moment qui soit plus opportun qu’un autre pour acheter du Bitcoin si on est convaincu, et l’investissement programmé (DCA), qui permet de lisser la volatilité du Bitcoin grâce à la programmation d’un achat récurrent, reste la meilleure façon de procéder.

À partir du moment où on est convaincu des fondamentaux du Bitcoin et de sa proposition de valeur, c’est tout le temps le bon moment pour acheter du Bitcoin.

- Victor Le Barbier, Directeur partenariats (Stackinsat)

Pour conclure sa prise de parole, Victor le Barbier explique que, malgré la chute du marché qui dure depuis 1 an, ce dernier a tendance à se consolider et s’assainir avec la raréfaction dûe à une accumulation par les détenteurs et l’intérêt porté par les institutionnels. C'est donc pour lui un moment idéal pour investir dans le Bitcoin, à condition d’y aller progressivement avec une stratégie de long-terme.

Retrouvez dès à présent l'intégralité du Digital & Impact for Finance 2022 en vidéo !