Piloter les politiques de résilience climatique des territoires grâce à la DATA
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David Jonglez, Business Development Director chez ESRI France, explique les vertus du SIG (Système d’Information Géographique) : un outil clé qui permet une approche géographique des risques (accès à l’énergie, pollution, inondations...) mais aussi un cadre de réflexion, d’intégration de données, de visibilisation et d’analyse pour une meilleure compréhension et action sur le terrain.
“La géographie permet d’étudier et de décrire les phénomènes humains et physiques sur un territoire à toutes les échelles et les interactions réciproques.”
- David Jonglez, Business Development Director ESRI France
Voici les principaux objectifs du SIG :
- Le partage de données : un objectif fondamental qui fonctionne à toutes échelles confondues. Pour construire cette connaissance commune, il est impératif de partager les référentiels entre les acteurs. Ici, l’intervenant cite le recours à l’intelligence artificielle afin de détecter l’ensemble des zones bâties. En cas de crise, cela permet de mieux identifier celles où la population est dense, celles soumises à des risques climatiques tels que les inondations, les sécheresses, etc.
- L’observation. Les SIG permettent de comparer l’état passé avec l’état actuel d’un territoire donné. Par exemple avec la réalisation d’une carte sur la différence de l’état de la forêt en Indonésie entre 1973 et 2015.
- L’interprétation. David Jonglez prend l’exemple d’une analyse qui fait apparaître les zones où les hommes et les animaux se battent pour un territoire. Elle met ainsi en évidence les zones à cibler afin de préserver la biodiversité et créer des espaces naturels protégés.
- L’anticipation. Avec l’illustration d’une carte basée sur l’IA, on a une projection des cultures de 2050 en fonction de l’évolution des conditions climatiques (précipitations, température, nature et occupation des sols). Ce type de cartes permet aux agriculteurs d’éventuellement modifier leur activité (type de culture, outillage etc.).
- La planification et le pilotage. Certaines cartes peuvent piloter l’action publique afin d’atteindre les objectifs fixés. C’est le cas de la ville de Paris qui a mis en place une cartographie dans le cadre du plan de décarbonation, afin d’avoir une vision globale de la transition des modes de chauffage dans les habitats collectifs.
- Le pilotage. Les tableaux de bord permettent de piloter l’impact des politiques publiques en ayant une vision globale et précise. Représenté par l’exemple de la société TerraNIS à Toulouse avec l’impact de la politique de végétalisation urbaine.
- L’évaluation, l’information et l’action. David Jonglez prend l’exemple d’une carte représentant le risque de sécheresse avec le retrait et le gonflement des argiles qui amène un risque pour les bâtis et les routes. À l’aide de deep learning et de caméras embarquées, ce type de cartographie permet de massifier et de rendre les plans de rénovations plus ciblés.
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