Atteindrons-nous bientôt la fin des inégalités hommes-femmes au sein des entreprises ? Si le chemin à parcourir reste encore long, une étude menée par le cabinet de conseil Grant Thornton montre que la situation évolue dans la bonne direction. Selon cette dernière, 94% des entreprises africaines et 92% des entreprises américaines compteraient ainsi au moins un membre féminin dans leur équipe de direction. Ce chiffre tombe à 85% en Europe de l’Est et en Asie, à 84% dans l’Union Européenne et à 83% en Amérique Latine. S’ils peuvent paraître bons, ces chiffres cachent une toute autre réalité : la difficulté pour les femmes d’accéder à des postes à responsabilité, le fameux "plafond de verre". Ainsi, seul un tiers des postes de cadres dans le monde sont aujourd’hui occupés par des femmes.

Les entreprises ne sont pas non plus égales entre elles sur la question de la parité ! C’est en effet ce que révèle une étude menée par KPMG et l’International Women’s Forum France. On y apprend ainsi que les grandes entreprises seraient de meilleures élèves que leurs voisines PME et ETI. Le pourcentage de femmes présentes au sein des conseils d’administration y atteindrait 43,8% en moyenne contre seulement 22,6% pour les PME et 21,7% pour les ETI. Des chiffres qui peuvent s’expliquer par le fait que ces deux catégories d’entreprises ne sont que rarement impactées par les législations en faveur de la parité. C’est le cas en France où la loi Coppé-Zimmerman, qui oblige les entreprises à présenter un minimum de 40% de femmes au sein de leur conseil d’administration, ne s’applique pas aux PME et ETI.