MANAGEMENT & HR LEADERS

4 bonnes raisons de préférer le blended learning pour former ses équipes au digital

15/5/2018
3 min
MANAGEMENT & HR LEADERS
15/5/2018
temps de visionnage :
3 min

4 bonnes raisons de préférer le blended learning pour former ses équipes au digital

Ecouter cet article
Partager cet article
No items found.
No items found.
No items found.
En partenariat avec
Vous en avez forcément entendu parler : le blended learning - ou apprentissage hybride - désigne les méthodes d’apprentissage combinant enseignement à distance et présentiel. Mieux qu’un compromis, cette formule représente surtout le meilleur des deux mondes. Surtout quand on ose innover dans la forme et dans le fond.

On estime souvent l'e-learning peu coûteux mais insuffisamment engageant, et la formation en groupe, plus pratique mais plus chronophage. Mais ces opinions communes ne sont-elles pas à nuancer selon la nature de l’apprentissage ?  Si l'e-learning a décollé dans les années 2000 avec les formations linguistiques, le blended learning se révèle particulièrement adapté aux problématiques d’acculturation digitale, et ce pour quatre raisons :

  1. Le blended learning permet de former un grand nombre de personnes
    Mobiliser toute une entreprise autour de la transformation digitale, c’est un aller-retour permanent entre le collectif et l’individuel. A cet égard, le e-learning permet de former des collaborateurs divers, en termes de profil et de position, parce qu’il permet la constitution d’un tronc commun pour l’entreprise. L’apprenant va prendre tout le temps nécessaire pour assimiler les notions communes au groupe. Le présentiel va ensuite permettre d’aborder les aspects pratiques, de contextualiser les acquis par rapport au secteur d’activité, au métier, à des messages spécifiques que souhaite véhiculer l’entreprise. Ainsi on pourra faire participer des collaborateurs de niveau débutant et intermédiaire sans en perdre en route.
  2. Le blended learning est adapté à tous les types d’apprenants
    Que sa mémoire soit auditive, visuelle ou kinesthésique, chaque participant peut acquérir les bases de connaissance à son rythme, grâce à des formats variés, combinant fréquemment la vidéo - des modules de 2-3 minutes avec le plus souvent la possibilité de se tester dans la foulée grâce à des quiz - et dans une moindre mesure des sources écrites. Chacun peut y revenir à son rythme, avant ou après la formation IRL.
  3. Le blended learning est économique
    L’e-learning permet des économies d’échelle. Et si le volet présentiel reste le plus onéreux, on peut former jusqu’à 100 personnes en simultané selon les formats choisis. Il est toujours plus facile de constituer des groupes massifs quand on déjà impliqué individuellement les personnes.
  4. Le blended learning est efficace
    Certes le présentiel est chronophage - on estime qu’une heure de formation en ligne permet d’assimiler l’équivalent de 3 heures de formation présentielle classique -, mais la réunion physique permet un temps fort pour les équipes, et une incarnation autour du ou des intervenants. Elle permet l’échange et le learning by doing. Ce temps fédérateur peut revêtir des formes variées : workshops, ateliers, keynotes, learning expeditions, visites d’entreprises innovantes…

Alors comment trouver la formule la plus adaptée ? Pour Marion Letorey, consultante senior digital learning au HUB Institute, la clé passe par le sur-mesure et les formats innovants : “Selon les problématiques, on va activer des leviers différents. Lorsqu’il s’agit de former une entreprise entière au digital, et de fédérer autour de cet objectif, on peut par exemple créer un programme d’e-learning ad hoc en sessions pas trop longues (3 à 5 modules de 30 minutes semblant l’idéal), et un temps fort unique sur une demie-journée, comme une keynote d’expert, complétée par une immersion en petits groupes, workshops ou escape games ludiques”, explique-t-elle. L’important est d’adapter la forme au fond.

Les principes sont clairs, mais comment mesurer l’efficacité de son dispositif ? Quatre indicateurs peuvent être monitorés : le taux d’inscription au programme en ligne, son taux de complétion, le taux de satisfaction à l’issue de la phase présentielle (n’oubliez pas de proposer un questionnaire à remplir sur place juste après la formation, sur mobile ou tablette) et bien sûr le score des quiz prévus à la formation.

Des collaborateurs reviennent sur les modules en ligne après les réunions présentielles ? C’est la preuve, non pas que le programme n’était pas adapté, mais au contraire que le corpus digital est adopté comme un outil de travail commun, mobilisable dans les phases suivantes de la transformation.

La formation au HUB Institute
Newsletters du HUB Institute