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Amiens Métropole : miser sur les réseaux de chaleur pour favoriser l'autonomie des territoires

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Amiens Métropole : miser sur les réseaux de chaleur pour favoriser l'autonomie des territoires

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La métropole d’Amiens a récemment décidé de créer une SEMOP (société d’économie mixte à opération unique) pour développer et gérer son réseau de chaleur. Parmi les actionnaires majoritaires de cette SEMOP : Engie Cofely avec 51% de parts. Benoît Mercuzot, Vice-Président d’Amiens Métropole était présent lors du Sustainable Energies Forum pour parler de la mise en place de cette grande structure dans la collectivité d’Amiens.

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Pourquoi une SEMOP ? Benoît Mercuzot, Vice-Président d’Amiens Métropole répond : “Nous considérons que cette question des réseaux de chaleur est stratégique pour la collectivité, le développement de son énergie et des énergies renouvelables. Il me semblait important que l’on puisse s’appuyer sur les compétences industrielles et commerciales d’un acteur comme Engie Cofely.”

Depuis 2017 et jusqu’en novembre 2019, des travaux ont été réalisés pour réunifier les deux réseaux de chaleur de la ville et pour construire de nouvelles centrales de production qui développent les énergies renouvelables et de récupération.

Aujourd’hui nous avons un réseau de chaleur qui fonctionne avec plus de 60% d’énergie renouvelable et de récupération.

-   Benoît Mercuzot, Vice-Président (Amiens Métropole)

“Ce qui est particulièrement intéressant c’est que nous utilisons l’énergie fatale, notamment présente dans les sorties des stations d’épurations […] Nous récupérons jusqu’à 10°C de chaleur à la sortie de ces stations, après traitement de l’eau, révèle le vice-président d’Amiens Métropole.

En termes d’expérience, le bilan est, pour Benoît Mercuzot, globalement positif : 

  • La collectivité garde une place stratégique au sein de la société
  • Il existe une complémentarité des compétences entre les différents actionnaires 
  • “Le schéma de la SEMOP donne à la ville 3 casquettes différentes : cliente, autorité délégante et actionnaire de délégataire.” Il a donc fallu donner à chacun des fonctions bien particulières.

“Le modèle de la SEMOP est particulièrement intéressant. Certes, elle ne peut pas s’appliquer partout, tout le temps […] mais c’est un modèle propice à garantir la place de collectivité tout en s’appuyant sur des compétences que l’on ne retrouve pas forcément au sein des services de cette même collectivité”, conclut Benoît Mercuzot.

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