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Les sujets de résilience, d’agilité et d'adaptabilité ont été les maîtres-mots de ces dernières années. La prise de conscience des entreprises, découlant des changements de perspectives de vie que la crise du Covid nous a enseignés, semble, cependant, porter, de plus en plus sur le bien-être des collaborateurs.

Plus que jamais, les luttes sociales se font le devoir de mettre les inégalités, injustices et souffrances sociales sur le devant de la scène. Il est désormais incontournable pour les entreprises de s'engager concrètement afin de contribuer à la justice sociale. Elles peuvent d’ailleurs compter sur les lois et mesures de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) qui prônent la diversité, l'inclusion et l'égalité mais également le bien-être. Gare à celles qui adopteraient, cependant, un positionnement exclusif auprès de ses clients ou collaborateurs, en attesteront Abercrombie, Adidas ou encore  Zimmerman qui ont subi les foudres de l’opinion public pour avoir fait preuve de discrimination à l’embauche.

Comprendre les talents et les collaborateurs mais également développer de solides connaissances de la RSE ou de la QVT, voilà qui semble inévitable pour proposer des solutions adaptées et efficaces en faveur du bien-être des collaborateurs. Un objectif qui devient quintessentiel au travail. 

Les entreprises doivent se réinventer, proposer des parcours différenciants et inclusifs pour attirer et fidéliser les talents.

- Emmanuel Vivier, Co-fondateur du Hub Institute

À l'entreprise donc, d'user d'inventivité pour recruter les talents, au travers d'événements innovants et originaux (comme a pu le faire Nestlé avec les tablées du mieux manger, par exemple). Si le recrutement est important, l’onboarding l’est tout autant. Pourtant, il est trop souvent sous-estimé, d’autant plus lorsque l’on sait que 1 salarié sur 2 est prêt à démissionner au cours du premier mois d’embauche et que pour 29,9 % d’entre eux, un mauvais accueil est l’une des principales raisons pour partir.

Le télétravail, grand gagnant des pratiques disruptives du travail apporté par la pandémie sanitaire, est devenu une norme. Sur 1 ou 2 jours, parfois plus, il s’est installé partout. Il relève cependant plusieurs interrogations. Comment instaurer et donner de la flexibilité aux collaborateurs tout en étant en confiance et sans succomber à la surveillance et au traçage? Comment ne pas également souligner les problématiques sociales que le télétravail entraîne? Entreprise à double vitesse, lien social, appartenance et culture de l'entreprise. Le télétravail a révolutionné nos pratiques et nous a parfois sauvés, certes, mais il a également abouti sur une disruption du rapport des collaborateurs au travail et une certitude quant à l'importance de la qualité de vie et le bien-être.

Les entreprises vivent une période très challengeante: elles ont pour responsabilité de redonner du sens au travail par le bien-être.

- Emmanuel Vivier, Co-fondateur du Hub Institute

L’intérêt pour le bien-être des collaborateurs est essentiel. Inventivité et flexibilité seront primordiales dans la redéfinition du travail dans une quête de sens et du bonheur des individus.

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