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GS1 : Comment la gestion de la donnée peut aider à une approche du développement durable ?

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GS1 : Comment la gestion de la donnée peut aider à une approche du développement durable ?

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En 2025, les data centers du monde devraient être la cause d’autant d’émissions de gaz à effet de serre que le trafic aérien mondial. Face à ces impacts négatifs, GS1 s’est intéressé aux solutions pour une approche plus durable. François Deprey, président exécutif et CEO de GS1, soulève les bénéfices et les contraintes de la donnée.

“On sait que la gestion de la donnée a un impact sur la consommation électrique et sur un certain nombre d'autres variables. Il faut savoir que si l’on allongeait la durée de vie de nos appareils électriques, en équivalent, on enlèverait quelques dizaines de millions de voitures sur les routes” explique François Deprey. Face à ces impacts négatifs sur l’environnement, GS1 met aussi en avant les avantages d’une bonne gestion de la donnée.

 Les bénéfices qu'on peut trouver de la donnée sont de plusieurs ordres :

Optimiser les modes de productions : Repenser les cycles de vie des produits, afin de réinventer les Supply Chains. “Partager de l’information, c’est aussi un travail qu’on mène de manière assez significative. C’est un moyen de travailler un peu plus à l'économie circulaire.”, soutient François Deprey.

  • Rendre l’économie plus circulaire : piloter la réduction, la réutilisation et le recyclage. “C’est difficile de faire circuler l’économie, si l’on ne fait pas circuler la donnée.” explique François Deprey
     
  • Assembler et agréger les données en temps réel : La consommation responsable prend un chemin qui va guider le consommateur vers tel ou tel produit qui sera mieux qu’un autre, etc. C’est aussi un gros enjeu qui permet d’évaluer les interactions entre les acteurs. “On parle beaucoup d’externalités positive ou négative et les acteurs vont présenter la plupart du temps, ce qu’ils font dans leurs propres domaines. C’est toujours une sinécure que d’essayer de savoir.” soulève François Deprey
     
  • Repenser les modèles : tendre vers une économie de fonctionnalité, massifier, relocaliser et dématérialiser. “En quoi le fait d’acheter un produit près de chez est meilleur que de le faire venir par cargo de Chine ou d’ailleurs ?” pose François Deprey. Le grand enjeu est qu’il y a une corrélation quasi-directe entre d'autres consommations et l’extraction de la matière première dans le monde. 

 Les contraintes : 

  • Penser “écosystème” : collaborer à grande échelle, partager des référentiels communs, ouvrir et s’ouvrir. Il faudrait quitter les modèles propriétaires et commencer à ouvrir les modèles économiques autour de l’ouverture donnée. 
     
  • Sobriété numérique : éviter la duplication des données, stocker intelligemment une quantité exponentielle d’information et gérer l’effet rebond. “Tout ce pilotage de l’information peut être très bénéfique, mais peut aussi générer une quantité astronomique d’information, de donnée, par forcément utile.” soulève François Deprey
     
  • Gouvernance et souveraineté : “Il y a aussi un enjeu de souveraineté, et de capacité à faire en sorte que ces données ne soient pas détenues par des tiers auxquels on serait soumis”, explique François Deprey. L’équilibre entre l’ouverture, le partage, et la conservation de nos données propriétaires, est toujours difficile à orienter. C’est donc une contrainte forte pour utiliser la donnée dans un contexte de développement durable. 
     
  • Aujourd’hui, l’économie circulaire consiste à ce que l’information sur le produit soit digitalisée. C’est donc ce double digital qui mène souvent à sérialiser les produits. Il y aura la nécessité d’avoir recours à ce big data, à l'IA. Tout cela va nécessiter des données structurées et distribuées.
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