L’impact des Chief Heat Officers, Chief heat officers : quel impact sur la gouvernance ?, Des vagues de chaleur au réchauffement climatique
Chief heat officers : quel impact sur la gouvernance ?
Aujourd’hui science et technologie sont de plus en plus tournées vers les enjeux environnementaux, créant de nouveaux métiers autour des problématiques soulevées. Malgré l’objectif des Nations-Unis de ne pas dépasser les 2°C de hausse de température, de nombreux facteurs alarmants sont remarqués. Douze régions françaises ont déjà été sous alerte rouge le mois dernier pendant que d'autres pays franchissent chaque année la barre des 50°C. Moyen-Orient, États-Unis, Australie, Afrique… De nombreuses régions souffrent violemment des hausses de chaleur. Suite à ces incidents, plusieurs pays et villes ont engagé des Chief Heat Officers.
Le maire d’Athènes, Kostas Bakoyannis affirmait l’an dernier que “le changement climatique pour (sa) ville signifie des températures extrêmes plus fréquentes et plus dangereuses pour ses habitants et pour ses touristes qui sont essentiels pour l’économie locale. Malheureusement, Athènes n’est pas la seule à faire face à ces incidents - le réchauffement climatique est devenu une urgence pour toutes les villes d’Europe et du monde.” La Grèce fut le premier pays en Europe a faire appel à un Chief Heat Officer en 2021, Eleni Myrivili. Ancienne maire députée pour la Nature urbaine et la Résilience Climat, elle avait déjà lancé d’importants projets de développement durable. Pour en apprendre plus, nous vous invitons à l'écouter parler du changement climatique et de ses répercussions dans la ville d'Athènes. Mais peut-on considérer cet événement comme une prise de conscience ? Alors que le changement climatique a commencé au 19e siècle avec la Révolution Industrielle, nous ne comptons aujourd’hui qu’une poignée de ces Chief Heat Officers. Néanmoins, comme le souligne Bakoyannis, les hausses de température soulèvent différentes problématiques, tant d'un point de vue économique et de bien-vivre que sur l’environnement. Autant d’enjeux qui ne peuvent être ignorés. “Nous n’aurons pas de société si nous détruisons l’environnement”, affirmait Margaret Mead (1901-1978).
Des vagues de chaleur au réchauffement climatique
Au fur et à mesure que nous tournons technologie et science sur les problématiques du réchauffement climatique, de multiples solutions voient le jour pour faire face à la situation. Avec la nomination de Chief Heat Officers au cœur des systèmes de gouvernances, cela nous permettra d’adopter une approche et des solutions plus profondes face à la hausse climatique. Ils ne sont pas uniquement là pour soulever les consciences et répondre aux vagues de chaleur mais aussi pour structurer des solutions à plus long terme. Pour ne soulever qu’un seul exemple, le Center for Climate Repair de l’Université de Cambridge a apporté plusieurs solutions pour aller au-delà de la limite des conséquences négatives et retourner le phénomène des hausses de température. Une de leurs idées portait sur le refroidissement des pôles en vaporisant du sel dans le ciel pour accompagner les nuages dans la réflexion des radiations solaires dans l’espace. Le rôle d’une Chief Heat officer est d’entendre ces idées, d’encourager leur implémentation et d’acculturer l’ensemble de nos acteurs publics.
Pour conclure avec les paroles de Mandela, “c’est dans notre pouvoir que de créer un monde meilleur pour chacun”. Sur cet objectif commun, le Hub Institute lance la School of Impact (SOI), qui délivrera un cycle bac+3 et bac +4 en alternance. Cette formation apportera les connaissances nécessaires pour affronter l’ensemble des enjeux environnementaux, y compris celui des hausses de température.