Logistique urbaine : un levier pour le Développement Durable de la Métropole
Afin de limiter le temps et le nombre de déplacements des véhicules au sein de la Métropole du Grand Paris, la chaîne logistique urbaine doit être gérée d’une main de maître du début à la fin. Rien ne doit être laissé au hasard afin d’offrir un trajet fluide des transports de marchandises, responsables d’une masse importante de gaz à effet de serre.
Ce que l’on souhaite, c’est saisir le virage environnemental et faire que l’impact carbone de la métropole soit le plus réduit possible.
- - Jean-Michel Genestier, Conseiller délégué à la logistique Métropolitaine, Maire du Raincy (Métropole du Grand Paris)
Chargeurs, transporteurs, consommateurs… Tous ces acteurs ont des problématiques différentes mais une les réunit : “livrer au juste, à temps”. Avec le développement du e-commerce, les acteurs se sont multipliés, rendant la tâche d’autant plus complexe. Dans le cadre du pacte de la logistique métropolitaine du Grand Paris, une série d’actions ont été menées. Une centaine d’acteurs ont été cartographiés, puis reliés à tous les besoins de la Métropole du Grand Paris afin d’éviter les congestions.
La Métropole du Grand Paris est composée de 131 communes orchestrées par plus de 131 réglementations sur les livraisons, le stationnement et la circulation. L’objectif est alors d’harmoniser ces règles afin d’optimiser les déplacements de livraisons, et ainsi limiter les émissions de carbone.
La politique au sens de la gestion, c’est essayer de trouver les bonnes solutions pour que tout ceci soit fluide et que l'impact carbone soit le plus réduit possible.
- - Jean-Michel Genestier, Conseiller délégué à la logistique Métropolitaine, Maire du Raincy (Métropole du Grand Paris)
Une autre initiative du côté fluvial a permis de créer un axe supplémentaire, plus accessible, pour le transport de marchandises. En effet HAROPA, le Grand port fluvial maritime de l’Axe Seine, permet un meilleur pilotage commercial et foncier reliant le Havre, Rouen et Paris. Cependant, la difficulté reste en réalité de relier la partie fluviale et le dernier kilomètre, qui “devra être réalisé par l’intermodalité et par une interface qui soit la plus rapide possible” afin de réduire au maximum les coûts importants qu’il représente.
Retrouvez dès à présent l'ensemble des interventions du Sustainable Mobility Forum !