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Les défis actuels des directeurs financiers : focus sur les ratios clés

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Bancabilité : un concept holistique pour les entreprises en croissance

Elise Erbs : Pour ne pas disparaître, le CFO doit développer une forte capacité d’anticipation. Pour être efficace et gagner du temps, il doit maintenir une structure solide et coopérer avec toutes les équipes de l'entreprise. Je résumerais ces défis par de la "bancabilité", un concept qui englobe trois notions : profitabilité, qualité et pérennité. C’est un terme holistique, qui nécessite une équipe compétente et des process forts, mais aussi une communication ciblée qui permet de « faire savoir » les « savoir-faire » internes. Le CFO doit comprendre ses interlocuteurs financiers, leur thèse d’investissement, leurs craintes et doit savoir parler le même langage. Il doit faire preuve d’un mélange d’audace et de prudence car il ne faut pas qu’il freine le business. Mais en même temps, il doit s’assurer de l'anticipation des risques et de leur atténuation, pour maintenir la bancabilité et le développement futurs.

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L’évolution du secteur financier et l’avenir du CFO

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Indicateurs clés pour la maîtrise des enjeux fiscaux et intégration de performance extra financière de la politique ESG

Elise Erbs : Ce n’est pas nouveau, la finance évolue sans cesse. Il faut aujourd’hui maîtriser à la fois les concepts fiscaux, juridiques, financiers, comptables, business, opérationnels, etc. Un financier doit comprendre ces enjeux et doit être capable de structurer des process corporate au sein de son entreprise et de pouvoir mener des projets de consolidation. Cela rejoint le concept de CFO omniscient, crucial pour l’entreprise, dont je parlais l’année dernière. Et bien sûr, le financier ne s’entend plus sans l’extra financier. Aujourd’hui, tous les investisseurs ont ces exigences et on ne peut plus passer à côté d’une politique ESG forte et intégrée.

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Stratégies concrètes pour garantir la bancabilité

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Mise en place de critères d'investissement et structuration des processus

‍Elise Erbs : J’en parlerai bien sûr lors du Trends & Networking Digital et Impact for Finance. Electra est un très bon cas d’usage, comme beaucoup d’autres entreprises que je rencontre au quotidien. Tout ce que je mentionne, je l’ai vécu depuis trois ans chez Electra. Mais je l’ai surtout expérimenté pendant mes quinze dernières années d’expérience, peu importe le secteur. Un bon directeur financier doit mettre en place des critères d’investissement interne bien définis, qualitatifs, quantitatifs, et orientés vers l'optimisation de la performance financière. Il doit veiller, au sein de son entreprise, à maintenir une politique de l’écrit pour pouvoir sanctuariser les processus et mieux les communiquer aux investisseurs. Et il doit structurer dès que possible une politique ESG répondant aux exigences des investisseurs actuels. Qu’on parle d’une entreprise cotée ou en création, voire d’un fonds, il faut convaincre des investisseurs de financer la croissance, parfois avant d’avoir sécurisé du business. Donc, il faut savoir aller vite, prioriser les besoins en structuration, les investisseurs les plus adaptés et les projets clés. Selon moi, la clé de la réussite, c’est savoir combiner une capacité de travail efficiente et s'appuyer sur un vaste réseau.

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