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Bird & Bird et AuFéminin.com décryptent l'impact du RGPD sur les stratégies data-driven

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Lorsque l’on parle de données, on ne peut pas ne pas évoquer leur protection. Merav Griguer, Avocat associé chez Bird & Bird en a fait une de ses spécialités. Accompagnée d’Olivier Abecassis, CEO d’AuFéminin.com, ils nous expliquent comment cet impératif de protection a changé l’approche de la collecte et l’exploitation des données pour les médias à l’heure du RGPD.
  • Chez AuFeminin, en plus du modèle classique des médias de production de contenus et de monétisation de ces contenus, on travaille sur de l’audience additionnelle. Olivier Abecassis précise : "on produit un contenu de qualité et on cherche des cibles qui publicitairement ont du sens."
     
  • La stratégie de création est la suivante : créations de contenus spécifiques, segmentation de la cible, créations de campagnes spécifiques puis tests de ces campagnes. "On accélèrera sur la ou les campagne(s) qui génèrent le plus de résultat, qui ont le plus de succès et créent le plus de réactions. On tend vers une démarche plus qualitative. L’idée est d’être plus déterministes, d’adopter une démarche de test et de mesure."
     
  • Le challenge principal, selon Olivier Abecassis, est de corréler l’audience et les campagnes pour monétiser tout en conservant une éthique relative aux données. En effet, "la notion de privacy by design est au coeur du RGPD" rappelle Merav Griguer, et impose aux acteurs médias et programmatique d’obtenir le consentement des internautes pour pousser leur campagnes de publicités ciblées.
     
  • Il est important de rappeler que le modèle européen devient un standard sur la gestion des données personnelles car on observe "une large tendance à sa généralisation en Chine et en Californie" notamment.
     
  • Olivier Abecassis revient sur les aspects business de ce positionnement et explique que rejeter les mauvaises pratiques induit une responsabilisation des producteurs de contenus. Effectivement, en adoptant des pratiques plus responsables, on "nettoie" ses bases de données car tous les utilisateurs à qui on poussera du contenu seront d’accord pour le recevoir. On perd donc des utilisateurs mais des utilisateurs “touristes”.
     
  • Aujourd’hui on a pas d’autre alternative que de revenir à un modèle vertueux et donc proposer de la publicité à des gens qui l’accepte. Ceci est un facteur rassurant dans la relation business. À Olivier Abecassis de conclure que data et éthique peuvent faire bon ménage.
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