Asana : vers un modèle de travail transparent, flexible et humain
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HUB Institute : Quels sont les challenges majeurs du retour au bureau, à la fois pour les employés et les employeurs ?
Caroline Notter : Chez Asana, nous pensons que le retour au travail prendra différentes formes : il se fera tout au bureau, tout à distance ou un peu entre les deux. Cela signifie qu'il faut repenser les modèles organisationnels, réfléchir aux meilleurs moyens de faire travailler les employés ensemble, tout en gardant à l'esprit deux enjeux : le maintien de la productivité et l'engagement des équipes. Pour y parvenir, le principal défi pour les deux parties réside dans la capacité à créer et à maintenir un bon niveau de transparence afin d'organiser le travail d'équipe de la meilleure façon possible. Savoir si les charges de travail sont bien réparties ou travailler sur l'allocation des ressources est devenu fondamental pour éviter l'effet de "surcharge" particulièrement ressenti pendant la période de confinement. C'est là qu'Asana a un rôle important à jouer, en offrant de la transparence aux employés et aux employeurs où qu'ils soient. Cette transparence est un pré-requis absolument nécessaire pour relever les défis qu’apportent la collaboration et réussir à maintenir des équipes productives et engagées.
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Du côté des employeurs, deux autres problèmes majeurs sont apparus depuis la crise : le bien-être au travail et le besoin accru de flexibilité dans le travail. En effet, l'étude Anatomie du travail d'Asana a révélé que 7 français sur 10 ont connu un épisode de burn-out cette année. Le bien-être au travail est devenu l’une des principales priorités et il n’est plus question de performance à tout prix. Outre la notion de bien-être au travail, les travailleurs ont besoin d'outils permettant plus de flexibilité pour apporter de la clarté dans le chaos du travail. En plus de mieux équiper les équipes, 33% des employés à travers le monde affirment également que les entreprises devraient privilégier la flexibilité des horaires lorsqu'ils travaillent à distance.
HUB Institute : Selon vous, quel bilan peut-on tirer en termes de communication et collaboration entre les employés post-covid ? Sont-elles devenues meilleures ? Moins bonnes ? Assiste-t-on à un décloisonnement des entreprises ?
CN : Tous les employés ont vu leur environnement bouleversé par la pandémie et le passage soudain au télétravail, qui s'est accompagné d'une augmentation de l’usage d’outils de collaboration numérique. Cependant, si nous examinons la situation du point de vue de la productivité, et toujours selon l'étude que nous avons menée, celle-ci ne s'est pas améliorée. En effet, les activités liées au travail (le "work about work" qui est le temps passé sur des tâches non qualifiées telles que l’organisation de réunions et la consultation d’e-mails) sont toujours prédominantes, les employés français passant près de 60% de leur journée sur ces tâches annexes. Quant au bien-être au travail, les statistiques révèlent qu'en plus de l'augmentation du taux de burn-out, plus de 2⁄3 des 13 000 personnes interrogées ont ressenti le syndrome de l'imposteur. Effectivement, lorsque nous discutons avec nos clients, ils nous disent que le travail est encore plus fragmenté qu'avant la COVID.
Aujourd'hui, la question est, maintenant que nous avons connecté nos employés, comment les garder sur la même page ? Comment les coordonner ? Ces questions affectent directement la qualité du travail et impactent la qualité de vie des employés. C'est précisément ce contexte général qui suscite un intérêt croissant du marché pour les outils de collaboration. Ces solutions relient les outils de communication et les contenus, et concentrent le travail en un seul endroit pour plus de clarté et de coordination, pour une meilleure productivité.
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HUB Institute : En pleine expansion pendant la période de confinement et de télétravail massif, les outils de collaboration tendent-ils à se pérenniser même après le retour au bureau ? Comment les adapter pour le retour sur site ?
CN : Il est indéniable que notre façon de travailler a changé. Entre le déluge d'informations, la prolifération des outils de collaboration et un environnement de travail de plus en plus hybride, les entreprises ont besoin de clarifier ce qui est le plus important et ce sur quoi chaque membre de l'équipe doit se concentrer. À l'avenir, certaines entreprises continueront à travailler à domicile, d'autres retourneront au bureau et d'autres encore feront un mélange des deux. Sur l'ensemble de ce spectre, des outils comme Asana ont un rôle important à jouer pour apporter de la clarté aux équipes, quel que soit l'endroit où elles travaillent.
Sur les 1,25 milliard de travailleurs intellectuels dans le monde, seule une petite fraction utilise un outil de gestion du travail. En effet, nous n'avons que 3% de pénétration dans notre propre base de clients. De nombreuses équipes utilisent encore des post-its, des e-mails, des feuilles de calcul et des réunions pour coordonner le travail, ce qui est bien sûr loin d’être optimal. Il est important que les entreprises comprennent à quel point une bonne gestion du travail est essentielle à l’épanouissement de leurs employés et l’importance d’avoir un excellent niveau de clarté et de connexion entre les équipes, peu importe où elles travaillent. Maintenant plus que jamais, les outils de gestion de travail tels qu’Asana sont essentiels pour soutenir le travail des entreprises.
HUB Institute : Quelles seront à l’avenir les mutations du marché du travail et comment vous y préparez-vous ?
CN : Nous constatons que la pandémie a déclenché une rupture forcée dans l'organisation du travail, qui devient de plus en plus distribué et fragmenté. En même temps, nous avons la digitalisation, qui se développe de plus en plus rapidement.
Chez Asana, nous pensons que notre mission est de permettre aux équipes du monde entier de travailler ensemble sans effort pour améliorer leur productivité. Dans cet environnement en perpétuel changement, notre rôle est aussi d'être un pilier pour les entreprises de toutes tailles, afin qu'elles puissent être les plus performantes possible tout en ayant une visibilité maximale sur leurs objectifs et leurs ambitions.
- Caroline Notter, Head of Southern Europe (Asana)
Au-delà de l'organisation, depuis la crise, une vague de remise en question a eu lieu chez les individus. Au centre de leurs préoccupations : le sens du travail et la place de leur métier dans leur vie. Du côté de l'employeur, il y a un enjeu majeur de valorisation du travail des employés, ainsi qu'un défi de flexibilité.
Du côté des employés, selon l'étude Anatomie du travail, 65% des employés pensent que les compétences requises pour exercer leur métier vont changer, ce qui implique un défi majeur de formation pour les entreprises. Elles devront ainsi former les employés pour améliorer leurs compétences, notamment dans les domaines de l'informatique et de la technologie. Enfin, un autre défi pour l'avenir concerne la confiance en soi. En effet, 70% des personnes interrogées dans notre étude ont soit ressenti le syndrome de l'imposteur, soit on fait l’expérience d’un burn-out. Il s'agit donc de non seulement redonner confiance aux salariés mais aussi l’envie de se lever le matin pour aller travailler et donner le meilleur d'eux-mêmes, tant dans l'intérêt de leur organisation que pour leur santé mentale et physique.
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